Les métiers de la laine

La production et la transformation de la laine regroupe un nombre important de savoir-faire comme on peut le voir dans la visite virtuelle de la filature.

Du mouton au pull : le processus de transformation de la laine

Tout d’abord, au tout début de la chaîne, on trouve l’éleveur, l’éleveuse, le berger ou la bergère qui vont s’occuper du troupeau toute l’année. Intervient ensuite le tondeur ou la tondeuse, une ou deux fois par an pour récupérer la laine sur le dos des brebis. Au moment de la tonte, les trieurs et les trieuses seront aussi présents pour bien identifier les qualités de laine.

L’étape suivant, c’est la transformation proprement dite de la laine à la filature : lavage de la laine, stockage, cardage, filage, doublage des fils, retordage, mise en écheveaux, ourdissage, tissage, tricotage, lavage et apprêts des tissus, repassage.

Puis vient la découpe, la couture, le surjetage, le repassage des tricots et tissus. Il faut aussi connaître la fabrication des patrons et la graduation des tailles.

Retrouvez tous le processus dans la visite guidée.

[:fr]tonte des mouton mérinos du portugal noir[:]
[:fr]tonte des mouton mérinos du portugal noir[:]

Tissus de laine imprimés : l’alchimie de la sérigraphie naturelle

L’impression sérigraphiée sur tissus demande un certain nombre de connaissances variées :

  • La production de plantes tinctoriales
  • La fabrication des teintures et des pâtes d’impression
  • La création des dessins d’impression et mises en forme des cadres,
  • L’impression sur tissus avec la technique de la sérigraphie,
  • Les métiers de l’apprêtage des tissus, la fixation des impressions par la vapeur et le repassage,
  • Des connaissances sur la faculté d’absorption des tissus.

Fabrication de couettes en laine :

l’art du matelassage

Pour les couettes : fabrication des nappes cardées et connaissance des bonnes laines pour le matelassage, maîtrise de la machine à coudre « Sauterelle » pour la couture, finitions. Une bonne connaissance des tissus de coton est également nécessaire.

 


fabrication couettes en laine avec sauterelle

Sans compter la délicate question de la transmission des savoirs : comment laisser la place aux plus jeunes et accepter de nouvelles idées sans faire peser trop lourdement le poids de ses connaissances ? À la filature, la formation est permanente.

sérigraphie sur foulards laine mérinos teinture végétale pose de la teinture

Une filière laine gérée d’une main de maître, sans maître…

Pour l’ensemble de la filière : la gestion en commun sans hiérarchie  pratiquée à la filature implique que chacun.e des participant.es) connaissent un minimum toute la filière.

[:fr]tonte des mouton mérinos du portugal noir[:]

L’interdépendance des uns et des autres est réelle : quand une laine a été mal lavée, il y aura une incidence sur le cardage, le filage et toute la suite de la chaîne. Si un pull est mal assemblé, le travail de l’éleveur sera moins mis en valeur. Il est nécessaire d’apprendre à travailler ensemble tout au long du voyage de la fibre de laine !

Mécanique et électricité : des savoirs-faire indispensables

Évidemment, comme on se trouve dans une micro-industrie, les machines nécessitent un entretien permanent et des réparations, les savoirs-faire liés à la mécanique, à l’électricité, aux motorisations, sont intimement impliqués dans la fabrication des produits.

 


fabrication couettes en laine avec sauterelle