Pour la confection de nos couettes en laine, nous utilisons de la laine Texel. La laine de mouton de la race Texel, originaire de l’île de Texel aux Pays-Bas, est reconnue pour plusieurs qualités et caractéristiques distinctives :
- Texture et Consistance : La laine de Texel est relativement grossière, ce qui lui confère une grande robustesse et durabilité. Elle n’est pas aussi douce que certaines autres laines fines, mais sa texture robuste la rend idéale pour des produits nécessitant résistance et longévité.
- Ressort et Elasticité : Cette laine est particulièrement appréciée pour son excellent ressort. L’élasticité naturelle de la fibre permet à la laine de Texel de maintenir sa forme, ce qui est un atout pour des produits comme les matelas, les couettes et autres articles de literie.
- Isolation Thermique : La laine de Texel offre une isolation thermique supérieure, la rendant parfaite pour les vêtements et la literie destinés à être utilisés dans des climats plus froids.
- Hygroscopicité : Comme la plupart des laines, celle de Texel est hygroscopique, ce qui signifie qu’elle peut absorber l’humidité sans se sentir humide. Cette caractéristique aide à réguler la température du corps et garantit un confort dans diverses conditions climatiques.
- Durabilité et Facilité d’Entretien : La robustesse de la laine de Texel contribue à sa durabilité. Les produits fabriqués avec cette laine résistent bien à l’usure et au boulochage. De plus, la laine a des propriétés auto-nettoyantes et résiste naturellement aux odeurs.
- Écologique et Durable : La laine est une ressource renouvelable, et son utilisation dans les textiles favorise des pratiques durables. De plus, les moutons Texel sont généralement élevés dans des conditions respectueuses de l’environnement.
- Polyvalence : Bien que principalement utilisée dans la literie et les textiles pour la maison en raison de sa texture et de son isolation, la laine de Texel peut également être utilisée dans la confection de tapis et d’autres articles nécessitant une laine robuste.
En résumé, la laine de mouton de la race Texel est appréciée pour sa robustesse, son élasticité, ses propriétés isolantes, sa durabilité et son aspect écologique, ce qui en fait un choix privilégié pour une variété d’applications, en particulier dans les articles de literie et les textiles pour la maison.
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Choisir la bonne taille de couette en laine est crucial pour assurer un sommeil réparateur et confortable. En tenant compte des dimensions standard en France, en Europe, et en Suisse, ainsi que des options sur mesure, cet article vous guidera dans la sélection de la taille idéale adaptée à vos besoins et préférences.
1. Comprendre les tailles de couette : France, Europe, Suisse
Tailles Françaises
En France, les tailles standard de couette varient généralement de 140×200 cm pour un lit simple à 260×240 cm pour un lit king size. Ces dimensions sont conçues pour s’adapter parfaitement aux lits français et offrir un confort optimal.
- Lit Simple :
- Standard : 140 cm x 200 cm
- Option plus large : 200 cm x 200 cm
- Lit Double :
- Standard : 220 cm x 240 cm
- Option plus large : 240 cm x 260 cm
- Lit Queen Size :
- Standard : 240 cm x 220 cm
- Option plus large : 260 cm x 240 cm
- Lit King Size :
- Standard : 260 cm x 240 cm
Ces dimensions sont conçues pour offrir une couverture adéquate en fonction de la taille du lit, tout en permettant un certain drapé sur les côtés pour un confort accru. Pour les lits simples, la taille standard de 140×200 cm convient généralement, mais pour ceux qui préfèrent plus d’espace ou de couverture, l’option de 200×200 cm est disponible. Pour les lits doubles, queen et king size, les dimensions augmentent progressivement, offrant une couverture plus large et plus longue pour un confort optimal.
Tailles Européennes
En Europe, les dimensions peuvent légèrement différer. Par exemple, en Allemagne, les couettes sont souvent plus longues, tandis qu’au Royaume-Uni, elles peuvent être plus larges. Il est important de vérifier les mesures spécifiques de votre pays pour assurer un ajustement parfait.
- Allemagne :
- Single (Lit simple) : 135 cm x 200 cm ou 150 cm x 200 cm
- Double (Lit double) : 200 cm x 200 cm ou 220 cm x 240 cm
- Royaume-Uni :
- Single : 135 cm x 200 cm
- Double : 200 cm x 200 cm
- King : 225 cm x 220 cm
- Super King : 260 cm x 220 cm
- Italie :
- Single : 155 cm x 200 cm
- Matrimoniale (Double) : 250 cm x 200 cm
- Espagne :
- Single : 150 cm x 220 cm
- Double : 220 cm x 220 cm
- Pays-Bas :
- Single : 140 cm x 200/220 cm
- Double : 200 cm x 200/220 cm ou 240 cm x 220 cm
- Belgique :
- Single : 140 cm x 200/220 cm
- Double : 240 cm x 220 cm
- Suède :
- Single : 150 cm x 210 cm
- Double : 220 cm x 210 cm
- Danemark :
- Single : 140 cm x 200 cm
- Double : 200 cm x 200 cm ou 240 cm x 220 cm
- Norvège :
- Single : 140 cm x 200 cm ou 140 cm x 220 cm
- Double : 200 cm x 220 cm
- Finlande :
- Single : 150 cm x 200 cm
- Double : 220 cm x 200 cm
Ces tailles sont indicatives et peuvent varier légèrement selon les fabricants et les préférences locales. Il est toujours conseillé de vérifier les dimensions exactes avant de faire un achat. Pour plus de simplicité, achetez une couette sur mesure.
Tailles Suisses
La Suisse a ses propres standards, avec des tailles de couettes souvent uniques, comme 160×210 cm ou 240×240 cm. Ces dimensions sont spécifiquement adaptées aux lits suisses, qui peuvent différer de ceux d’autres pays européens.
- Lit Simple :
- Standard : 160 cm x 210 cm
- Option plus longue : 160 cm x 240 cm
- Lit Double :
- Standard : 200 cm x 210 cm
- Option plus large et plus longue : 240 cm x 240 cm
Il est essentiel de choisir une taille qui non seulement s’adapte à votre lit mais offre aussi suffisamment d’espace pour un confort maximal.
2. Les avantages des couettes en laine sur mesure
Opter pour une couette en laine sur mesure peut grandement améliorer votre expérience de sommeil. Que vous ayez un lit de taille non standard ou des préférences personnelles particulières, une couette sur mesure s’adaptera parfaitement à vos besoins. Elle offre une personnalisation en termes de dimension, de densité et de propriétés thermiques, vous assurant ainsi le meilleur confort possible.
3. Adapter la taille de la couette au mode de vie et au confort personnel
La taille de votre couette doit correspondre à votre mode de vie et à vos habitudes de sommeil. Pour ceux qui bougent beaucoup la nuit, une couette plus grande peut prévenir les tiraillements et assurer une couverture constante. De même, si vous préférez une couverture plus chaude ou plus légère, la taille de la couette peut influencer son pouvoir isolant et donc la régulation de la température pendant le sommeil.
4. Couple : la solution des deux couettes adaptées à chacun
Dans un couple, il n’est pas rare que chaque partenaire ait une perception différente de la chaleur. L’un peut préférer une couette légère tandis que l’autre opte pour une version plus chaude. Dans ce cas, avoir deux couettes distinctes peut être la solution idéale. Cela permet à chaque personne de choisir la taille et la densité de couette qui lui convient le mieux, garantissant ainsi un confort personnalisé et une meilleure qualité de sommeil pour les deux partenaires.
Choisir la taille appropriée de votre couette en laine est une décision importante qui affecte directement la qualité de votre sommeil. Que vous optiez pour une taille standard ou sur mesure, prenez en compte votre mode de vie, vos préférences personnelles, ainsi que les spécificités de votre lit. Envisagez toutes les options disponibles pour trouver la couette qui vous offrira le meilleur confort nuit après nuit.
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Choisir la bonne taille de couette en laine pour un enfant est une étape importante pour assurer un sommeil confortable et sain. Cet article explore les différentes tailles adaptées à chaque étape de la croissance de l’enfant, du bébé à l’adolescent, en tenant compte de leurs besoins spécifiques.
Taille de Couette pour les Bébés
Pour les nourrissons et les bébés, la sécurité est primordiale. Les couettes en laine ne sont généralement pas recommandées pour les bébés de moins de 12 mois en raison du risque d’étouffement. Pour les plus petits, préférez des gigoteuses ou des sacs de couchage adaptés à leur taille. À partir de 1 an, vous pouvez introduire une petite couette en laine, généralement de taille 100 cm x 120 cm, qui offre chaleur et confort sans être trop encombrante.
La Transition vers l’Enfance
À mesure que les enfants grandissent, vers 2-3 ans, il est conseillé de passer à une couette légèrement plus grande, par exemple de taille 120 cm x 150 cm. Cette taille offre suffisamment d’espace pour que l’enfant bouge librement tout en restant couvert pendant la nuit.
Adolescents : Besoins Changeants
Pour les préadolescents et adolescents, considérez la taille du lit ainsi que la croissance rapide de l’enfant. Une couette de taille standard pour adulte (comme 140 cm x 200 cm) peut être une option judicieuse, offrant une utilisation à long terme. Elle permet également de s’adapter à la croissance de l’adolescent et à l’évolution de ses préférences en matière de chaleur et de confort.
Confort et Sécurité à Tous les Âges
Quel que soit l’âge de l’enfant, le confort et la sécurité sont essentiels. La laine est une excellente option pour réguler la température, éviter les allergies et assurer un sommeil confortable. Cependant, il est important de choisir une laine douce et hypoallergénique, surtout pour les enfants ayant la peau sensible.
Les Avantages des Couettes en Laine pour les Enfants
Les couettes en laine offrent plusieurs avantages pour les enfants. Elles sont thermorégulatrices, gardant l’enfant au chaud en hiver et au frais en été. De plus, la laine est naturellement résistante aux acariens et à la moisissure, ce qui en fait un choix sain pour les enfants souffrant d’allergies.
Choisir la taille appropriée de couette en laine pour un enfant est essentiel pour son confort et son bien-être. En tenant compte de l’âge de l’enfant, de sa croissance et de ses besoins en matière de confort et de sécurité, vous pouvez lui assurer un sommeil réparateur et sain à chaque étape de sa croissance. Pour adapter une couette en laine aux besoins de l’enfant et à son mobilier, achetez une couette en laine sur mesure.
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Lorsque vous choisissez une couette en laine pour un bébé, il est important de tenir compte de certains critères pour garantir la sécurité et le confort de votre enfant :
- La qualité de la laine : assurez-vous que la laine utilisée pour la couette est de haute qualité et ne contient pas de produits chimiques ou de substances toxiques qui pourraient nuire à la santé de votre bébé.
- Le poids de la couette : la couette en laine pour bébé doit être suffisamment légère pour ne pas exercer une pression excessive sur le corps de votre enfant et permettre une bonne circulation de l’air. Notez qu’une couette assez dense a également un effet rassurant pour les petits enfants. Pour cette raison, les couettes en laine sont particulièrement bien adaptées.
- La taille de la couette : assurez-vous que la couette est de la bonne taille pour votre bébé. Il est recommandé de choisir une couette qui mesure au minimum 60 cm x 120 cm pour les bébés de moins de 18 mois et dans l’idéal 80 cm X 120 cm.
- La facilité d’entretien : assurez-vous que la couette en laine est facile à nettoyer et à entretenir, de préférence lavable en machine.
Vous souhaitez laver votre couette en laine pour maintenir sa propreté, son hygiène et sa durabilité. Nettoyer une couette permet d’éliminer les bactéries et les acariens, et de supprimer les odeurs. En effet, au fil du temps, les couettes en laine peuvent accumuler des bactéries, des acariens et d’autres allergènes qui peuvent causer des problèmes respiratoires et d’autres problèmes de santé. Elles peuvent également piéger des odeurs de transpiration, d’huiles corporelles et d’autres substances peuvent s’accumuler sur la couette en laine et causer des odeurs désagréables.
Mais attention, nettoyer une couette en laine cardée, appelée aussi parfois couverture piquée, boutis ou édredon, ou couverture matelassée, est une opération délicate. Il est important de noter que la laine est un matériau délicat et qu’elle nécessite un soin particulier lors du lavage. En effet, la garniture de la couette est constituée de fibres de laines brossées de manière à déployer les fibres textiles et donner du gonflant. Il est donc très important pendant le lavage de conserver ces propriétés qui garantissent les propriétés isolantes de la couette.
Nous vous conseillons donc de prendre le plus grand soin de votre couette en laine. Elle est faite pour durer, mais pas dans n’importe quelles conditions ! Nous vous recommandons donc de ne pas laver une couette en laine, mais simplement d’en prendre soin : l’aérer, nettoyer les taches rapidement et soigneusement, protéger votre couette et la stocker dans de bonnes conditions. Néanmoins, dans cet article, nous vous expliquons toutes les techniques possibles pour entretenir une couette en laine, et bien sûr les risques de chaque méthode : vous aurez toutes les cartes en main pour faire vos choix !
Comment prendre soin d’une couette en laine ?
Voici quelques conseils d’entretien pour prendre soin d’une couette en laine :
- Aérez votre couette en laine régulièrement : Il est recommandé d’aérer votre couette en laine régulièrement pour éviter qu’elle ne devienne humide ou moisi. Vous pouvez le faire en laissant la couette à l’air libre pendant quelques heures à l’extérieur ou en la suspendant sur un cintre à l’intérieur.
- Protégez votre couette avec une housse ou un tissus si vous ne l’utilisez pas en couvre-lit et en particulier si vous avez des animaux domestique.
- Évitez les produits chimiques agressifs : Les produits chimiques agressifs peuvent endommager les fibres de la laine. Évitez d’utiliser de l’eau de javel, de l’adoucissant ou tout autre produit chimique agressif lors du lavage de votre couette en laine.
- Évitez de sécher la couette en laine au soleil direct : Le soleil direct peut endommager les fibres de la laine et faire rétrécir la couette. Séchez plutôt la couette à l’ombre, à l’air libre ou en utilisant un sèche-linge à basse température.
- Rangez la couette en laine correctement : Lorsque vous ne l’utilisez pas, rangez votre couette en laine dans un endroit sec et aéré. Évitez de la ranger dans un endroit humide ou confiné, car cela peut favoriser la croissance de moisissures ou d’acariens.
En suivant ces conseils simples, vous pouvez prolonger la durée de vie de votre couette en laine et maintenir sa douceur et sa chaleur pour de nombreuses nuits de sommeil confortables.
Peut-on laver une couette en laine à la machine ?
Il est généralement déconseillé de laver une couette en laine à la machine car la laine est un matériau délicat qui peut se déformer, perdre sa forme et sa douceur s’il est lavé de manière inappropriée. Cependant, certaines couettes en laine peuvent être lavées à la machine si elles sont étiquetées comme lavables en machine. Attention, le lavage en machine est généralement déconseillé pour nettoyer votre couette en laine, car la plupart des machines familiales sont trop petites et font feutrer la laine à l’intérieur de la couette. Si la couette est comprimée et occupe plus de la moitié du tambour, vous prenez le risque d’abîmer définitivement la garniture de votre couette en laine.
Vous trouverez des machines à laver de grandes dimensions dans les laveries automatiques, mais est-ce une bonne idée ? Tout dépend du programme disponible sur la machine à laver : vous avez besoin impérativement d’un programme laine (avec un balancement pendulaire et non une rotation complète) à 30°C et un essorage léger à 400 tours par minute. Si ces options ne sont pas disponibles, nous vous déconseillons de laver votre couette en laine dans cet appareil. Si vous avez une couette de grande taille, n’oubliez pas qu’elle ne doit pas occuper plus du tiers ou de la moitié du tambour de la machine.
Si vous décidez de laver votre couette en laine à la machine, il est important de suivre les instructions de lavage fournies par le fabricant ou de prendre en compte les éléments suivants :
- Utilisez un détergent doux spécialement conçu pour la laine et suivez les instructions de dosage fournies.
- Choisissez une machine à laver de 14 à 18 kg de contenance avec un programme spécial laine.
- Lavez la couette en laine à une température douce et utilisez un cycle de lavage doux.
- Évitez d’utiliser un essorage fort qui pourrait endommager la couette en laine.
- Après le lavage, assurez-vous de bien rincer la couette en laine pour éliminer tout résidu de détergent.
- Suspendez la couette en laine pour la faire sécher à l’air libre, en évitant les sources de chaleur directe.
Cependant, si vous n’êtes pas sûr de pouvoir laver votre couette en laine à la machine, il est recommandé de la faire nettoyer à sec par un professionnel pour éviter d’endommager le matériau.
Comment nettoyer une couette en laine sans machine à laver ?
Si vous n’avez pas accès à une machine à laver ou si vous préférez nettoyer votre couette en laine à la main, voici comment procéder :
- Remplissez une baignoire, un grand seau ou un évier avec de l’eau tiède. Ajoutez un détergent doux spécialement conçu pour la laine et mélangez-le bien.
- Placez la couette en laine dans l’eau et laissez-la tremper pendant environ 15 à 20 minutes.
- Utilisez vos mains pour frotter doucement la couette en laine, en veillant à ne pas la froisser ou la tordre. Insistez sur les zones les plus sales ou les plus tachées.
- Videz l’eau savonneuse et rincez soigneusement la couette en laine à l’eau froide jusqu’à ce que l’eau soit claire et qu’il n’y ait plus de résidus de détergent.
- Pour enlever l’excès d’eau, roulez doucement la couette en laine dans une serviette propre et pressez délicatement pour enlever l’eau.
- Accrochez la couette en laine sur une corde à linge ou un support de séchage et laissez-la sécher à l’air libre. Évitez les sources de chaleur directes comme les radiateurs ou les séchoirs à linge.
En suivant ces étapes, vous pourrez nettoyer votre couette en laine à la maison en toute sécurité et la maintenir en bon état.
Comment bien sécher une couette en laine ?
Dans tous les cas, évitez le sèche-linge, qui lui serait fatal : faites sécher votre couette à l’air.
Il est important de bien sécher une couette en laine pour éviter qu’elle ne se déforme ou ne perde sa douceur. Voici quelques conseils pour bien sécher votre couette en laine :
- Essorez délicatement la couette en laine après le lavage pour éliminer l’excès d’eau. Vous pouvez le faire en la pressant doucement ou en utilisant une serviette pour absorber l’eau.
- Évitez d’utiliser un sèche-linge car la chaleur et les mouvements agressifs peuvent endommager la couette en laine. Si vous devez utiliser un sèche-linge, utilisez un réglage de chaleur très bas et ajoutez des balles de séchage ou des serviettes propres pour aider à répartir la chaleur et prévenir les grumeaux dans la couette.
- La meilleure façon de sécher une couette en laine est de la suspendre à l’air libre. Accrochez la couette en laine sur une corde à linge ou sur un support de séchage et assurez-vous qu’elle est bien étendue pour sécher uniformément.
- Évitez de suspendre la couette en laine au soleil direct, car la chaleur et les rayons UV peuvent endommager la laine. Séchez-la plutôt à l’ombre ou à l’intérieur.
- Pour accélérer le séchage, vous pouvez utiliser un ventilateur pour faire circuler l’air autour de la couette en laine.
En suivant ces conseils, vous devriez pouvoir sécher votre couette en laine sans endommager le matériau et conserver sa douceur et sa forme.
Avant de réutiliser la couette, il importe de s’assurer qu’elle soit parfaitement sèche pour éviter les risques de développement de moisissures.
Peut-on passer une couette en laine au sèche-linge sans la feutrer ?
Il est déconseillé de passer une couette en laine au sèche-linge car la chaleur et les mouvements agressifs peuvent endommager la couette en laine et la faire feutrer. La laine est une fibre délicate qui nécessite un traitement doux pour maintenir sa douceur et sa forme.
Si vous devez utiliser un sèche-linge, utilisez un réglage de chaleur très bas et ajoutez des balles de séchage ou des serviettes propres pour aider à répartir la chaleur et prévenir les grumeaux dans la couette. Cependant, même avec ces précautions, il est toujours préférable de sécher la couette en laine à l’air libre pour éviter tout risque de dommages.
La meilleure façon de sécher une couette en laine est de la suspendre à l’air libre. Accrochez la couette en laine sur une corde à linge ou sur un support de séchage et assurez-vous qu’elle est bien étendue pour sécher uniformément. Évitez de la suspendre au soleil direct, car la chaleur et les rayons UV peuvent endommager la laine. Séchez-la plutôt à l’ombre ou à l’intérieur.
En suivant ces conseils, vous devriez pouvoir sécher votre couette en laine sans la faire feutrer et conserver sa douceur et sa forme.
Le lavage à sec de votre couette en laine : comment ça marche ?
Le lavage à sec est une méthode de nettoyage professionnelle qui peut être utilisée pour nettoyer les couettes en laine. Voici comment cela fonctionne :
- Trouvez un service de nettoyage à sec professionnel qui offre des services de nettoyage pour les couettes en laine. Vérifiez que le service de nettoyage à sec utilise des produits de nettoyage sans produits chimiques agressifs qui pourraient endommager la laine.
- Apportez votre couette en laine au service de nettoyage à sec. Ils évalueront la couette pour déterminer le type de traitement de nettoyage approprié.
- Le nettoyage à sec utilise des solvants spéciaux pour éliminer les taches et la saleté de la couette en laine. Les solvants sont appliqués à la couette à l’aide d’une machine de nettoyage à sec. La machine utilise des vibrations douces pour aider à éliminer la saleté sans endommager la laine.
- Après le nettoyage, la couette est séchée à l’air ou dans un sèche-linge à faible température pour éliminer l’humidité.
- Enfin, la couette est inspectée pour s’assurer qu’elle est propre et en bon état.
Le lavage à sec est une méthode de nettoyage douce qui peut être utilisée pour nettoyer les couettes en laine sans les endommager. Cependant, il est important de trouver un service de nettoyage à sec professionnel et expérimenté pour éviter tout risque de dommages.
Le lavage à sec peut-il être écologique ?
Oui, il existe des pressings écologiques qui utilisent des méthodes de nettoyage respectueuses de l’environnement et des produits de nettoyage non toxiques. Ces pressings écologiques sont également appelés nettoyage à sec écologique ou nettoyage à sec vert.
Le nettoyage à sec écologique utilise des solvants biodégradables et des produits de nettoyage non toxiques, contrairement aux méthodes de nettoyage traditionnelles qui utilisent des solvants chimiques agressifs. Les pressings écologiques peuvent également utiliser des machines de nettoyage plus efficaces qui réduisent la consommation d’eau et d’énergie.
Les avantages du nettoyage à sec écologique sont nombreux, notamment une réduction des émissions de produits chimiques nocifs dans l’air et l’eau, une diminution de la consommation d’eau et d’énergie, une réduction des déchets de solvants et une diminution de l’exposition des travailleurs aux produits chimiques.
De nombreux pressings proposent désormais des options de nettoyage à sec écologique, et il est possible de trouver des pressings écologiques locaux en utilisant des moteurs de recherche en ligne ou en demandant des recommandations à des amis ou à des membres de la famille.
Comment enlever la mauvaise odeur d’une couette en laine ?
Si vous avez une mauvaise odeur sur votre couette en laine, voici quelques astuces pour éliminer l’odeur :
- Aérez la couette : Si possible, mettez la couette à l’extérieur sur une corde à linge ou sur un support de séchage pendant une journée ensoleillée et venteuse. L’aération aidera à éliminer les odeurs.
- Utilisez du bicarbonate de soude : Saupoudrez une fine couche de bicarbonate de soude sur la couette en laine et laissez-le agir pendant plusieurs heures, puis aspirez-le avec un aspirateur à main. Le bicarbonate de soude aide à absorber les odeurs.
- Utilisez de la vapeur : Si vous avez un nettoyeur vapeur, utilisez-le pour nettoyer en profondeur la couette en laine. La vapeur aide à tuer les bactéries qui peuvent causer des odeurs.
- Utilisez des huiles essentielles : Ajoutez quelques gouttes d’huiles essentielles à un vaporisateur rempli d’eau et vaporisez la couette en laine. Les huiles essentielles peuvent aider à rafraîchir la couette et à éliminer les odeurs.
- Utilisez un désodorisant naturel : Les désodorisants naturels comme les sachets de lavande, les sacs de charbon de bois ou les feuilles de sécheuse peuvent aider à éliminer les odeurs de la couette en laine.
Il est important de noter que les couettes en laine ne doivent pas être lavées trop souvent, car cela peut les endommager. Il est donc préférable de prendre des mesures préventives pour éviter les odeurs, comme l’aération régulière de la couette et l’utilisation de housse de protection.
Comment blanchir une couette jaunie ?
Si vous souhaitez blanchir une couette en laine jaunie, il est important de prendre des précautions pour ne pas endommager la laine. Voici quelques astuces pour blanchir une couette en laine jaunie :
- Utilisez du peroxyde d’hydrogène : Mélangez une tasse de peroxyde d’hydrogène avec une tasse d’eau froide dans une bassine ou une grande cuvette. Immergez la couette en laine dans le mélange et laissez tremper pendant 30 minutes à une heure. Ensuite, rincez soigneusement la couette à l’eau froide jusqu’à ce que l’eau soit claire.
- Utilisez du vinaigre blanc : Ajoutez une tasse de vinaigre blanc dans un cycle de rinçage de la machine à laver lorsque vous lavez votre couette en laine. Le vinaigre blanc aide à éliminer les taches et à rafraîchir la couleur de la laine.
- Utilisez du borax : Mélangez une tasse de borax avec de l’eau chaude et laissez la couette tremper pendant une heure. Ensuite, lavez la couette en laine dans la machine à laver avec un détergent doux.
- Utilisez du jus de citron : Le jus de citron peut aider à éclaircir les taches jaunes sur la couette en laine. Appliquez du jus de citron sur les taches jaunes et laissez reposer pendant une heure. Ensuite, lavez la couette en laine dans la machine à laver avec un détergent doux.
Il est important de ne pas utiliser d’eau de Javel ou de produits de nettoyage agressifs sur une couette en laine, car cela peut endommager la laine. Il est également important de suivre les instructions d’entretien de la couette en laine pour éviter de l’endommager.
Comment retirer des taches sur une couette en laine ?
Le nettoyage des taches sur une couette en laine doit être effectué avec soin, car la laine est un tissu délicat. Voici quelques astuces pour enlever les taches sur une couette en laine :
- Utilisez un détachant doux : Si la tache est fraîche, tamponnez-la délicatement avec un chiffon propre et humide pour enlever autant de liquide que possible. Ensuite, appliquez un détachant doux spécialement conçu pour les tissus délicats, en suivant les instructions du produit.
- Utilisez du vinaigre blanc : Le vinaigre blanc est un excellent détachant naturel pour les tissus délicats comme la laine. Mélangez une tasse de vinaigre blanc avec une tasse d’eau froide et appliquez le mélange sur la tache en tamponnant délicatement. Ensuite, rincez soigneusement la couette à l’eau froide jusqu’à ce que l’eau soit claire.
- Utilisez du bicarbonate de soude : Le bicarbonate de soude est efficace pour éliminer les taches sur la laine. Saupoudrez une petite quantité de bicarbonate de soude sur la tache et frottez doucement avec une brosse à poils doux. Ensuite, rincez soigneusement la couette à l’eau froide jusqu’à ce que l’eau soit claire.
- Utilisez un nettoyant enzymatique : Les nettoyants enzymatiques sont spécialement conçus pour éliminer les taches organiques comme les taches de sang, d’urine ou de vomi. Appliquez le nettoyant enzymatique sur la tache et laissez-le agir pendant le temps recommandé, puis rincez soigneusement la couette à l’eau froide.
Il est important de traiter les taches dès que possible pour éviter qu’elles ne s’incrustent dans le tissu. Il est également important de ne pas frotter la laine vigoureusement, car cela peut endommager les fibres de la laine. Enfin, lisez toujours les instructions d’entretien de la couette en laine pour éviter de l’endommager lors du nettoyage.
Faut-il laver une couette en laine neuve ?
Il est parfois recommandé de laver une couette en laine neuve avant la première utilisation, car cela peut aider à éliminer les impuretés et les résidus qui peuvent se trouver dans la laine, ainsi que les odeurs potentielles du processus de fabrication. Parce que la laine est une matière délicate, nous conseillons de limiter les lavages. Il n’est pas nécessaire de laver la couette à réception, cependant nous vous conseillons de l’étendre afin de l’aérer dans le but de dissiper d’éventuelles odeurs de neuf ou de fabrication. Une légère odeur de laine naturelle est tout à fait normale et s’estompera avec le temps.
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Le tissu caban est un tissu épais et durable souvent utilisé pour fabriquer des manteaux, des vestes et des blousons. Il est généralement composé de laine mélangée à d’autres fibres, telles que le polyester ou le nylon (il est 100% pure laine chez nous), pour améliorer la résistance à l’usure et la durabilité du tissu. Le tissu caban est traditionnellement utilisé pour fabriquer des manteaux de style marin, mais il est également populaire pour les vêtements d’extérieur de style classique. Le tissu caban peut être de couleur unie ou avec un motif à chevrons, et est souvent doublé pour plus de confort et de chaleur. C’est un tissu qui a une texture particulière et un poids qui peut varier selon la composition du tissu et son utilisation.
Comment a été créé le tissu caban ?
Le tissu caban trouve son origine dans les Îles Britanniques, où il a été initialement utilisé pour fabriquer des vêtements pour les marins et les pêcheurs. Le mot “caban” vient du mot breton “kaban”, qui signifie “manteau” ou “vêtement”. À l’origine, le tissu caban était fabriqué à partir de laine brute non traitée et non peignée, qui était filée à la main puis tissée sur des métiers à tisser traditionnels. Les vêtements fabriqués à partir de ce tissu étaient très résistants, chauds et imperméables, ce qui les rendait idéaux pour une utilisation en mer.
Au fil du temps, la fabrication du tissu caban s’est industrialisée, avec l’utilisation de machines pour filer la laine et tisser le tissu. Des fibres synthétiques ont également été ajoutées au tissu pour améliorer sa résistance et sa durabilité, tout en conservant les caractéristiques qui ont rendu le tissu caban populaire à l’origine. Aujourd’hui, le tissu caban est largement utilisé pour fabriquer des vêtements d’extérieur, tels que des manteaux, des vestes et des blousons, qui offrent à la fois style et fonctionnalité.
Comment est fabriqué le tissu caban ?
Le processus de fabrication du tissu caban peut varier selon le fabricant et le type de tissu, mais voici les étapes de base pour la production du tissu caban :
- La sélection des fibres : Les fibres utilisées pour fabriquer le tissu caban sont soigneusement sélectionnées pour assurer la qualité du tissu final. Les fibres de laine sont souvent choisies pour leur chaleur et leur durabilité, tandis que les fibres synthétiques comme le polyester ou le nylon sont ajoutées pour améliorer la résistance à l’usure et la durabilité du tissu.
- Le cardage et le peignage : Les fibres sont d’abord cardées pour les aligner dans la même direction et éliminer les impuretés. Ensuite, elles sont peignées pour enlever les fibres les plus courtes et créer un fil plus lisse et uniforme.
- Le filage : Les fibres sont ensuite filées pour créer un fil continu, qui sera utilisé pour tisser le tissu.
- Le tissage : Le tissu caban est tissé sur un métier à tisser à partir du fil continu. Le processus de tissage peut varier selon le type de tissu caban et le motif souhaité.
- La finition : Une fois le tissu tissé, il est soumis à un traitement de finition pour améliorer ses propriétés, comme la résistance à l’eau, la résistance aux taches ou la douceur.
En résumé, le tissu caban est fabriqué à partir de fibres sélectionnées, qui sont cardées, peignées et filées pour créer un fil continu. Le fil est ensuite tissé sur un métier à tisser pour créer le tissu, qui est soumis à un traitement de finition pour améliorer ses propriétés.
Comment reconnaitre un tissu caban ?
Le caban est un tissu de laine épais et dense, généralement utilisé pour fabriquer des manteaux et des vestes d’hiver. Pour reconnaître un tissu caban, voici quelques éléments à prendre en compte :
- Texture : le caban a une texture rugueuse et épaisse, avec des fibres de laine bien serrées.
- Poids : le caban est un tissu lourd et dense, qui offre une bonne protection contre le froid.
- Aspect : le caban a un aspect lisse et uniforme, sans motif ni texture particulière.
- Couleur : le caban est souvent fabriqué dans des tons sombres, comme le noir, le gris ou le bleu marine.
- Résistance : le caban est un tissu résistant et durable, qui peut être porté pendant plusieurs hivers.
Pour être sûr que vous avez affaire à un tissu caban, vous pouvez également vérifier l’étiquette du vêtement ou demander conseil à un professionnel du textile.
Comment entretenir un caban 100 % pure laine ?
L’entretien d’un caban en pure laine nécessite quelques précautions pour conserver sa qualité et son aspect d’origine. Voici quelques conseils pour entretenir un caban en pure laine :
- Nettoyage : il est recommandé de nettoyer un caban en pure laine à sec plutôt qu’à l’eau. Le nettoyage à sec permet de préserver la qualité de la laine et d’éviter le rétrécissement du tissu.
- Brossage : pour éliminer les poussières et les particules superficielles, il est recommandé de brosser le caban régulièrement avec une brosse douce.
- Lavage : si vous souhaitez laver votre caban en pure laine à la main, il est important d’utiliser de l’eau froide et un savon doux adapté aux laines. Évitez de tordre ou d’essorer le tissu pour ne pas le déformer.
- Séchage : pour le séchage, étendez le caban sur une surface plane et propre à l’abri de la lumière directe du soleil. Évitez le séchage en machine qui peut endommager le tissu.
- Rangement : pour ranger votre caban en pure laine, placez-le dans un endroit sec et bien aéré. Évitez les endroits humides ou exposés à la lumière directe du soleil.
En suivant ces conseils d’entretien, vous pouvez prolonger la durée de vie de votre caban en pure laine et conserver son aspect d’origine.
Le pull jacquard, ou pull en jacquard, est un vêtement tricoté orné d’un motif géométrique ou figuratif, créé à partir de différents fils de couleurs. Son nom provient du métier à tisser Jacquard, qui permet de réaliser des motifs complexes en utilisant un système de cartes perforées.
Les origines du pull jacquard remontent au 19ème siècle, lorsque les pêcheurs de l’île de Fair Isle, en Écosse, ont commencé à tricoter des pulls en jacquard pour se protéger du froid lors de leurs sorties en mer. Ces pulls étaient tricotés avec de la laine d’agneau locale, très résistante et chaude.
Au fil du temps, le pull jacquard est devenu un vêtement populaire dans toute l’Europe, notamment en Norvège et en Islande, où il est connu sous le nom de “lusekofte” ou “lopapeysa”. Les motifs des pulls jacquard sont souvent inspirés de la nature, avec des motifs géométriques, des fleurs ou des animaux.
La fabrication du pull jacquard est un processus long et minutieux, qui requiert une grande maîtrise de la technique du tricot. Les fils de laine sont sélectionnés avec soin pour leur qualité et leur couleur, puis tricotés à la main ou à la machine selon le modèle choisi. Le motif jacquard est créé en alternant les couleurs de fils selon un schéma précis, ce qui donne un effet de relief et de texture au pull.
Le pull jacquard est aujourd’hui un vêtement très apprécié pour son esthétique unique et son confort. Il est souvent porté en hiver pour se protéger du froid, mais peut également être porté en toute saison selon le modèle et la qualité de la laine utilisée.
Le pull jacquard a également connu un regain d’intérêt ces dernières années grâce à la mode du “hygge”, un concept danois qui prône le bien-être et le confort à la maison. Le pull jacquard est ainsi devenu un symbole du cocooning et de la convivialité, souvent associé à un style de vie simple et authentique.
En conclusion, le pull jacquard est un vêtement emblématique de la culture nordique, qui a su traverser les siècles pour devenir un classique de la mode hivernale. Sa fabrication artisanale et ses motifs uniques en font un vêtement intemporel et élégant, qui peut être porté en toute occasion.
La laine peut parfois provoquer une sensation de démangeaison ou de grattement sur la peau, ce qui peut être désagréable. Cette sensation est due à la structure de la fibre de laine, qui est recouverte de petites écailles. Ces écailles, lorsqu’elles entrent en contact avec la peau, peuvent agir comme de petits crochets qui accrochent et irritent les terminaisons nerveuses de la peau, provoquant ainsi la sensation de démangeaison.
Cependant, toutes les laines ne provoquent pas cette sensation de grattement. La qualité de la laine, ainsi que la manière dont elle est transformée et tissée, peuvent jouer un rôle important dans la douceur de la laine. Les laines de qualité supérieure sont souvent plus douces et plus fines, car elles sont issues de races de moutons sélectionnées pour leur qualité de laine.
De plus, le traitement de la laine peut également influencer sa douceur. Les laines qui ont subi un traitement chimique pour éliminer les écailles de la fibre peuvent être plus douces, mais elles peuvent également être moins résistantes et moins isolantes thermiquement. Les méthodes de transformation artisanales, telles que le filage à la main, peuvent également produire des laines plus douces et plus agréables au toucher.
Enfin, il est important de noter que la sensibilité à la laine varie d’une personne à l’autre, et que certains peuvent être plus sensibles que d’autres à la sensation de démangeaison ou de grattement. Il est donc recommandé de tester la réaction de sa peau avant d’acheter des vêtements en laine, en essayant par exemple de porter un échantillon de laine directement sur la peau pendant quelques minutes pour voir si la peau réagit de manière inconfortable.
En résumé, la laine peut gratter en raison de la structure des fibres de laine, mais la qualité de la laine, le traitement qu’elle a subi et la sensibilité individuelle de chacun peuvent également jouer un rôle important dans la sensation de grattement.
Peut-on être allergique à la laine ?
Il est possible d’être allergique à la laine, bien que cela soit relativement rare. Les allergies à la laine sont causées par une réaction allergique au lanoline, une huile naturelle produite par les moutons qui est présente dans la laine brute.
Les symptômes d’une allergie à la laine peuvent inclure une irritation de la peau, des rougeurs, des démangeaisons, des éruptions cutanées, des éternuements, une congestion nasale, une respiration sifflante et des difficultés respiratoires.
Cependant, il est important de noter que la plupart des personnes qui se plaignent d’une réaction allergique à la laine sont en réalité sensibles à la texture de la laine plutôt qu’à une réaction allergique proprement dite. La sensation de démangeaison ou d’irritation de la peau peut être due à la structure des fibres de laine, qui ont tendance à accrocher et à irriter les terminaisons nerveuses de la peau.
Si vous pensez être allergique à la laine, il est important de consulter un médecin ou un allergologue pour évaluer la situation. Un test cutané peut être réalisé pour déterminer si vous êtes allergique à la laine ou à d’autres substances. Si vous êtes effectivement allergique à la laine, il est conseillé d’éviter tout contact avec la laine pour éviter une réaction allergique.
Un pull en laine feutré est un pull qui a rétréci et est devenu plus dense après avoir été lavé en machine ou exposé à l’eau chaude. Bien que cela puisse sembler un désastre pour certains, il existe des moyens de redonner une nouvelle vie à un pull en laine feutré. Voici quelques idées :
- Couper et recycler : Si le pull feutré est trop petit pour être porté, vous pouvez le recycler en le coupant et en l’utilisant pour fabriquer d’autres articles en laine feutrée. Par exemple, vous pouvez le transformer en sac à main, en chapeau ou en mitaines.
- Utiliser comme tapis ou coussin : Si le pull en laine feutré est suffisamment grand, vous pouvez le transformer en tapis ou en coussin en découpant la forme souhaitée et en le cousant. Vous pouvez également ajouter des décorations supplémentaires, telles que des boutons ou des broderies, pour personnaliser le tapis ou le coussin.
- Fabriquer une housse de protection pour les plantes : Les pulls en laine feutrée peuvent être transformés en housse de protection pour les plantes en utilisant une paire de ciseaux pour couper la forme souhaitée et en le plaçant sur une plante pour la protéger du froid.
- Utiliser pour des projets de bricolage : Les pulls en laine feutrée peuvent être utilisés pour une variété de projets de bricolage, tels que la confection de porte-clés ou la fabrication de décorations de Noël.
En somme, il y a plusieurs options pour recycler un pull en laine feutré au lieu de simplement le jeter. En utilisant votre créativité et en pensant en dehors de la boîte, vous pouvez donner une nouvelle vie à un pull en laine feutré et lui trouver une utilité pratique. Cependant, n’espérez pas dé-feutrer un pull feutré : le pull que vous connaissiez est définitivement perdu. Il ne vous reste qu’à acheter ou tricoter un modèle équivalent.
Pour faire sécher un pull en laine, il est important d’éviter de le mettre dans la sécheuse, car cela peut endommager les fibres délicates de la laine. Voici les étapes à suivre pour faire sécher un pull en laine correctement :
- Essorez doucement le pull : Après avoir lavé le pull en laine, pressez doucement pour enlever l’excès d’eau. Évitez de tordre ou de frotter le pull, car cela peut endommager les fibres de la laine.
- Utilisez une serviette propre : Placez une serviette propre sur une surface plane, comme une table ou un lit, et posez le pull sur la serviette. Ensuite, roulez doucement le pull dans la serviette pour absorber l’excès d’eau.
- Répétez l’opération : Si la serviette devient trop humide, remplacez-la par une serviette propre et répétez l’opération jusqu’à ce que l’excès d’eau ait été absorbé.
- Étalez le pull : Après avoir retiré l’excès d’eau, étalez le pull sur une surface plane et propre pour le faire sécher. Évitez de le suspendre, car cela peut l’étirer et le déformer.
- Laissez-le sécher à l’air libre : Laissez le pull sécher complètement à l’air libre. Évitez de l’exposer directement à la lumière directe du soleil, car cela peut décolorer la laine.
- Reformez-le si nécessaire : Si le pull semble s’être déformé pendant le lavage ou le séchage, reformez-le doucement en le tirant légèrement dans la forme souhaitée. Évitez de le tordre ou de le plier pour le faire sécher, car cela peut endommager les fibres de la laine.
En suivant ces étapes, vous pouvez faire sécher votre pull en laine en toute sécurité sans endommager les fibres délicates. Il est important de prendre le temps de faire sécher le pull correctement pour éviter de le déformer ou de l’endommager.
Laver un pull en laine peut être délicat, car la laine est une fibre délicate et peut rétrécir ou se déformer si elle est lavée de manière incorrecte. Voici les étapes à suivre pour laver un pull en laine :
- Lisez les instructions sur l’étiquette : Avant de laver votre pull en laine, lisez attentivement les instructions sur l’étiquette pour connaître les instructions de lavage spécifiques pour ce vêtement. Les instructions peuvent varier en fonction du type de laine et du traitement qu’elle a subi.
- Lavez à la main ou à la machine à laver : Si le pull peut être lavé en machine, choisissez le cycle de lavage doux ou laine et utilisez de l’eau froide ou tiède. Si vous lavez à la main, utilisez de l’eau froide ou tiède et un détergent doux pour laine.
- Préparez le pull : Avant de laver le pull, retournez-le à l’envers pour protéger la surface extérieure. Ensuite, immergez-le dans l’eau et laissez-le tremper pendant environ 10 à 15 minutes.
- Lavez délicatement : Pour laver le pull, utilisez vos mains ou une machine à laver pour le laver doucement, sans le frotter ou le tordre. Évitez également d’utiliser un adoucissant pour tissus, car cela peut endommager la laine.
- Rincez abondamment : Rincez soigneusement le pull à l’eau froide ou tiède jusqu’à ce que toute la mousse soit éliminée.
- Essorez délicatement : Évitez de tordre ou d’essorer le pull, car cela peut endommager la laine. Au lieu de cela, pressez doucement l’excès d’eau avec vos mains ou enveloppez le pull dans une serviette propre et pressez doucement pour retirer l’excès d’eau.
- Séchez à plat : Étalez le pull sur une surface plane et propre pour sécher à l’air libre. Évitez de suspendre le pull, car cela peut l’étirer et le déformer. Laissez-le sécher complètement à l’air libre avant de le ranger ou de le porter à nouveau.
En suivant ces étapes, vous pouvez laver votre pull en laine en toute sécurité sans endommager les fibres délicates.
Chic ou bohème, le
châle en laine se décline dans tous les styles. Pour un mariage, une soirée en ville ou une sortie champêtre, le châle en laine mérinos est l’accessoire qui saura à la fois marier le luxe avec la simplicité.
Écharpe ou étole en laine mérinos posée sur les épaules : chic, chaud et naturel
Le but d’une étole est de se couper du vent, d’avoir chaud et d’accessoiriser ses tenues. Elles peuvent, tout comme les écharpes, se porter de différentes façons.
Pour porter une étole ou une écharpe en laine mérinos avec élégance, il suffit d’enrouler l’étole sur vos épaules, comme vous mettriez une écharpe autour de votre cou, mais en faisant un seul tour et en posant négligemment le tissu sur les épaules en jouant avec l’effet drapé de la plus grande classe.
Une étole doit être suffisamment longue pour faire le tour de vos épaules et descendre en pans égaux à l’avant, jusqu’au pli de l’aine ou à mi-cuisse, et dans le dos, en reposant sur votre épaule.
Simplement posée sur les épaules, une étole en laine fine rehausse avec raffinement une tenue simple comme un t-shirt ou chemise et pantalon, ou une robe unie. Plus l’écharpe est colorée, plus la tenue doit être sobre.
La couleur écrue naturelle de la laine mérinos s’associe avec des matières comme le lin ou le coton. Les imprimés à base de teinture végétale apportent une touche de couleur naturelle et bio qui met en valeur la qualité de votre tenue.
Foulard de luxe noué : la noblesse des matières s’empare de vous
Avec une veste ou un manteau, le foulard en laine mérinos vous protège du froid sans compromettre votre style chic et bohème. Il protège votre coup et votre visage des vents glacés sans en rajouter.
Sans manteau, vous portez votre étole sans rien d’autre, pour les journées d’automne et de printemps.
Si vous êtes adepte d’activité physique, vous pouvez nouer l’étole sur le côté en répartissant les pans à l’avant et à l’arrière pour éviter que le foulard ne glisse en suivant les mouvements de votre corps.
Porter une étole en soirée ou pour un mariage
Rien de tel qu’une étole pour relever la beauté d’une tenue de soirée : vous pouvez la porter sur le bas des épaules, simplement retenue par les coudes. L’étole a un avantage sur les gilets et les vestes, pour les robes de mariée ou de soirée : ce type d’accessoire vous tient chaud sans couper la ligne de votre robe.
C’est l’accessoire de mode indispensable pour créer un style unique et avoir de l’allure. Sublimez votre beauté en douceur avec des matières nobles et naturelles, comme vous ! Le vrai luxe, c’est la simplicité et l’élégance, sans en faire trop.
Le châle en laine séduit aussi les hommes
Les hommes peuvent également porter une étole fleurie avec élégance : c’est une question subtile d’assortiment de couleurs. Là encore, évitez le mélange de styles, de couleurs et de motifs : restez simple.
Chaque couleur a sa symbolique : utilisez les pour marquer les esprits !
Le rose fait ressortir la beauté des yeux bleus, des cheveux bruns iront très bien avec du vert ou des coloris orangés ou vifs. Cette couleur symbolise gratitude, reconnaissance, attachement, tendresse et douceur, mais également la sophistication.
Le bleu inspire confiance et sérieux, et va très bien avec des coloris sobres comme le gris en leur apportant une touche de gaité et d’originalité.
Le jaune symbolise richesse, prospérité, fertilité, lumière, chaleur… C’est une couleur bénéfique qui mettra en avant votre dynamisme et votre esprit d’initiative.
Le vert exprime l’espoir, le hasard, la nature et la croissance. Elle évoque le bien-être et l’énergie pure.
Pourquoi est-il important de connaître la densité d’une couette ? Il s’agit d’isolation thermique : plus la densité est élevée, plus la couette sera chaude et isolante.
Pour augmenter la densité des nappes de laine, nous superposons des couches de ce léger voile de laine issu du cardage, plus il y a de couches, plus la densité est grande.
Dans le commerce, vous trouverez généralement les densités suivantes :
- Haute densité : entre 450 et 500 g/m² (parfois 600 g/m²), pour des couettes chaudes d’hiver.
- Densité moyenne : autour de 300 g/m² pour des couettes en laine mi-saison.
- Faible densité : entre 150 et 200 g/m², pour les couettes en laine légères pour l’été.
La norme se situe autour de 300 gr/m². La densité de nos couettes en laine est d’environ 500 g/m². Nos couettes sont donc à densité élevée.
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Combien de laine produit un mouton ? Combien de laine pour faire un pull ? Tout est relatif : tous les pulls ne pèsent pas le même poids et tous les moutons ne produisent pas la même quantité de laine.
Un pull en pure laine taille adulte pèse entre 600 g et 1 kg (parfois davantage pour certaines vestes).
Un mouton (ou plus souvent une brebis) a une toison qui peut peser entre 2 et 5 kg, en fonction de l’épaisseur de la laine, de sa qualité (jars, épaisseur de la fibre, propreté de la toison, taux d’humidité, etc). Soit en moyenne 3 kg de laine brute.
Sachant que la laine brute perd environ 65 % de son poids après avoir trié les parties sales comme les crottes, les herbes, les pailles, et surtout le suint, on obtient alors en moyenne 1 kilo de laine lavée par toison de mouton.
On peut donc dire que pour faire un pull, il faut la laine d’un mouton.
La laine mérinos, comme toutes les laines locales, est sélectionnée depuis des siècles pour ses propriétés naturelles uniques. Les chemises en laine mérinos sont des vêtements qui protègent du froid et de l’humidité et apportent du confort dans toutes les situations. En effet, la laine mérinos a de nombreux avantages : elle ne gratte pas, elle isole du froid, elle évacue la transpiration et les mauvaises odeurs, elle est antistatique, elle est légère et se froisser difficilement. C’est ce qui fait de la chemise en laine mérinos un allié du confort fidèle et fiable.
La laine Mérinos est naturelle et écologique
La laine Mérinos que nous utilisons pour confectionner nos chemises, pantalons et robes provient de nos moutons Mérinos, que nous élevons à Limans, dans les Alpes-de-Haute-Provence et en été dans les hauteurs des alpages de Monétier-les-Bains dans les Hautes-Alpes. Rien à voir avec l’empreinte carbone de la laine qui provient des grands troupeaux industriels d’Australie et de Nouvelle-Zélande. Les brebis sont tondues une fois par an, juste avant l’agnelage et la période de lactation. La laine de nos moutons est une matière totalement naturelle, écologique et biodégradable.
La laine Mérinos est douce
Avec la laine Mérinos, oubliez la sensation du pull qui gratte ! Les moutons Mérinos ont été sélectionnés depuis des siècles pour la finesse des fibres de leur toison : avec des fibres fines d’environ 16 microns d’épaisseur, la sensation sur la peau est douce. Vous pouvez donc porter les chemises et les pantalons à même la peau. À partir de 25 microns, ce qui est l’épaisseur des autres laines plus rustiques, les fibres qui composent les pulls et les vestes peuvent créer une sensation désagréable. C’est la raison pour laquelle nous préférons utiliser la laine mérinos pour les tricots fins et valoriser les caractéristiques des laines locales pour les pulls, les capes et les vestes. Oui, chaque type de laine a un intérêt bien précis qu’il faut connaître pour réussir à créer des vêtements doux, imperméables ou isolants.
La laine Mérinos régule la température
Pourquoi la laine tient si chaud ? C’est parce qu’elle est isolante. Comme tous les matériaux isolants, les fibres de laine mérinos ont la propriété d’emprisonner l’air, qui est un excellent isolant lorsqu’il est confiné. Le vêtement devient alors un isolant thermique très efficace. L’air stocké sous forme de petits coussins se réchauffe au contact de la chaleur humaine et permettent donc de créer une petite centrale thermique autonome et personnalisée. Votre chemise mérinos vous tient chaud en s’adaptant à votre corps.
La laine Mérinos régule l’humidité
Contrairement aux poils, la laine a des propriétés à la fois hydrophiles et imperméabilisantes. C’est ce qui fait la différence entre les chèvres, qui détestent rester sous la pluie et les moutons qui ne laissent pas perturber leur broutage par quelques averses. L’épaisseur de la toison est un facteur qui compte, mais pas seulement : les fibres de laine régulent l’humidité extérieure, mais aussi intérieure. Elle permet également de lutter contre la transpiration et laisse le corps respirer, contrairement aux vêtements synthétiques.
Pourquoi et comment la laine régule-t-elle l’humidité ? Comme toutes les fibres textiles, la laine a la propriété d’absorber une certaine quantité d’humidité atmosphérique. Un kilo de laine cardée et lavée contient en moyenne 170 g d’eau et peut absorber jusqu’à 35% de son propre poids en humidité sans paraitre humide ! L’humidité est transportée au cœur de la fibre et le confort d’un vêtement sec demeure. Cet effet tampon permet au mouton, et à la personne qui porte le vêtement de laine, d’éviter de prendre froid lorsque le corps refroidi par la transpiration. C’est la raison pour laquelle les vêtements techniques sportifs haut-de-gamme sont fabriqués en laine mérinos.
La laine Mérinos neutralise les odeurs
Comme nous venons de le voir, la laine mérinos lutte contre la transpiration. Mais ça n’est pas tout ! Elle a également un effet antibactérien : les bactéries responsables des mauvaises odeurs s’accrochent difficilement aux fibres de la laine Mérinos. De plus, la kératine contenue dans ses fibres détruit les bactéries. Rien à voir avec les senteurs musquées de vos vêtements synthétiques.
La laine Mérinos est une matière extraordinaire ! C’est un plaisir de l’utiliser pour nos créations les plus fines, comme les châles en laine mérinos imprimés avec des couleurs végétales, les chemises ou les vêtements fins.
Cet article est largement inspiré du site
https://www.bw-yw.com et de
Wikipédia.
La laine est un matériau d’origine animale qui est constitué de fibres kératiniques, principalement d’ovins et utilisé dans la production textile, notamment pour ses capacités d’isolant thermique.
La laine est un isolant thermique
La laine est un bon isolant thermique, notamment du fait qu’elle emprisonne près de 80 % d’air dans son propre volume. Elle absorbe facilement l’humidité (1 kg de laine contient environ 150 g d’eau).
Elle est relativement étirable et reprend relativement facilement sa forme originelle (avec une variabilité selon les races de mouton).
Une fibre de laine mesure de 13 à 80 microns de diamètre et sa longueur varie de 2 à 50 cm. La fibre de laine est recouverte d’écailles ; sa section montre une sorte d’écorce appelée cuticule où se creuse un canal.
Les 4 grandes propriétés physiques de la laine :
Hygrométrie :
La laine est, parmi les fibres textiles celle dont la teneur en humidité est la plus grande (deux fois plus grande que celle du coton) et la plus sujette à variations en raison de l’état d’humidité de l’endroit où elle se trouve.
Ainsi une balle de laine pesée à en Équateur, pays humide, perd du poids quand on la transporte dans le midi de la France et réciproquement.
Toutes les fibres textiles ont la propriété d’absorber une certaine quantité d’humidité atmosphérique, sans que l’on puisse s’en rendre compte au toucher.
Si l’on chasse cette humidité par un séjour de quelques heures dans une étuve chauffée vers 100°, la matière textile devient anhydre et perd du poids ; elle en reprend au refroidissement à l’air parce qu’elle s’humidifie de nouveau.
Pour départager les vendeurs et les acheteurs de matières textiles en cas de contestations sur la question d’humidité, on a dû établir par l’expérience, la valeur moyenne de la reprise normale d’humidité pour chaque sorte de textile.
Ainsi pour la laine, on admet actuellement que :
- 100 kilogrammes de laine cardée anhydre reprennent 17 kg d’eau
- 100 kg de laine peignée 18,25 kg
- 100 kg de laine lavée brute 16 kg
Ces valeurs sont dites reprises normales d’humidité.
Élasticité, Résistance et Constriction :
Une substance est dite élastique si, soumise à une action mécanique, elle reprend, sitôt libre, sa forme initiale.
La laine est douée d’une notable élasticité.
Si l’on comprime une petite masse de fibres dans la main, elles reprennent aussitôt leur volume premier.
Dans le sens de la traction, la laine s’étire facilement, mais reprend difficilement sa forme d’origine, notamment les ondulations. C’est pourquoi les tissus en pure laine se déforment.
C’est aussi l’élasticité de la fibre que l’on utilise en même temps que la propriété de plasticité pour remettre à largeur convenable les tissus que les traitements de fabrication ont laissés trop étroits.
L’allongement que l’on peut obtenir d’une fibre grâce à son élasticité est limité par sa résistance ; au-delà d’une certaine limite la fibre se rompt.
Selon les laines, la rupture des fibres étirées se produit pour un allongement de 20 à 30% de la dimension primitive.
La résistance d’une fibre textile peut se mesurer par la longueur d’un filament qui se romprait sous l’action de son propre poids.
Ainsi, la longueur de rupture serait pour la laine de 8 000 mètres sans doute de sa structure peu homogène. La laine est une fibre bien moins solide que le coton ou la soie.
On peut observer qu’une fibre de laine sèche soumise à l’action de la vapeur d’eau chaude, se tord sur elle-même, se ramasse en spirale, se frise et, en définitive, se présente avec des ondulations différentes de ses ondulations primitives.
La laine manifeste donc la propriété de se contracter.
Il semble que ce fait soit en rapport avec la conformation de la fibre et l’explication suivante paraît assez plausible :
La fibre viendrait au jour en sortant d’une gaine spirale, véritable matrice qui lui imprimerait sa forme ondulée caractéristique.
Par la suite, sa croissance serait gênée par de nombreux obstacles, le suint (de la matière graisseuse), la masse de la toison, de sorte que la forme initiale de la fibre s’altérerait d’une façon considérable et les ondulations irrégulières qu’elle prendrait seraient le résultat de ces actions.
Autre avantage : la laine reste facilement propre. En effet, c’est un faible générateur d’électricité statique, donc elle ne retient pas la poussière et se salit peu.
Plasticité :
Immergée dans l’eau froide la laine paraît se ramollir et augmenter de volume.
Il en est de même dans l’eau chaude, mais avec plus d’intensité.
À cet état, la laine présente un certain degré de plasticité, car moyennant l’action d’une grande force mécanique, il est possible de donner aux fibres une forme nouvelle, de les écraser, de modifier leurs ondulations ; ces déformations se conservent après séchage.
C’est la plasticité de la laine que l’on utilise, par exemple, dans le décatissage, traitement d’apprêts qui, dans la fabrication du drap fait suite au pressage.
Le pressage est une opération qui a pour but de donner du brillant au tissu.
Par l’action combinée de la chaleur et de la pression on aplatit et l’on serre les unes contre les autres les fibres de la surface de l’étoffe, fibres qui, après les traitements de lavage de foulage, de lainage, de tondage se présentent très dispersées et confèrent au tissu un aspect mat.
Par le pressage les fibres de surface sont aplaties, serrées les unes contre les autres ; elles se présentent comme une fine mosaïque qui réfléchit la lumière et donne au tissu un brillant agréable.
Mais le brillant ainsi conféré à l’étoffe par la presse ou la calandre n’est pas absolument définitif.
Si, parmi les filaments couchés par la pression, il en est qui ont acquis une déformation définitive, beaucoup d’autres, par contre, sous l’action de l’humidité reprendront brusquement ou peu à peu leurs positions antérieures et le brillant disparaîtra.
Qu’une goutte d’eau tombe sur le tissu et l’on a une tâche en ce point.
Un grand nombre de fibres reprendront grâce à l’humidité leur force de contraction naturelle, elles se dégageront de la mosaïque et se disperseront en tous sens.
La surface du tissu redeviendra irrégulière et se présentera sur le fond brillant comme une tâche mate.
L’action généralisée de l’humidité atmosphérique provoquera la disparition du brillant de l’étoffe à cause de la réapparition des forces de contraction en trame et en chaîne et un feutrage fort désagréable s’il s’agit d’un vêtement par exemple.
C’est au décatissage d’anticiper en quelque sorte sur cette action pernicieuse de l’eau. C’est son rôle de fixer les fibres dans la position où elles se trouvent après le pressage.
Dans le dictionnaire Larousse, le décatissage est défini comme étant l’opération consistant à soumettre les tissus de laine à l’action de la chaleur humide afin de faire disparaître les effets de lustrage et qui provoque, en outre, la stabilisation de l’étoffe.
Le tissu à décatir est enroulé fortement serré puis soumis à l’action de l’humidité et de la chaleur.
L’humidité et la chaleur fendent la laine plastique et la pression d’enroulement fixe les fibres dans la position qu’elles avaient acquise au pressage.
Cependant, comme il est impossible de produire par l’enroulement une pression aussi grande que celle de la presse il en résulte que le décatissage détruit toujours, en partie, l’effet de la presse.
Par contre, le brillant qui reste est définitivement fixé (c’est le brillant dit indestructible).
La plasticité de la laine intervient encore dans le très important traitement d’apprêt qu’est le foulage.
Traitement qui transforme la toile de laine que donne le tissage en un drap épais et résistant.
Le Feutrage
La laine possède une propriété qui la distingue de toutes les autres fibres textiles, celle de se feutrer.
Si l’on soumet une masse de fibres de laine à l’action simultanée de frottements, de chaleur, d’humidité on finit par obtenir une matière ayant forme et aspect de tissu, compacte, résistante à la traction que l’on appelle feutre.
Le foulage, traitement d’apprêts spécial aux tissus de laine cardée, est une application industrielle très importante de la propriété feutrante de la laine.
Celle-ci est due, en grande partie, à la plasticité de la laine, qui soumise à des actions mécaniques, sous une ambiance favorable, se ramollit, se soude aux fibres voisines.
L’union intime des filaments est favorisée par la forme ondulée des fibres, par leur surface écailleuse et aussi par l’action des alcalis (oxyde des métaux alcalins proche de la soude par leurs propriétés chimiques), de la chaleur, par l’action mécanique des chocs, des frottements, par l’action de la force de contraction qui concourent à rapprocher les fibres, à les ramollir et à permettre leur soudure.
Propriétés Chimiques de la laine
- Le constituant principal de la laine est la kératine, molécule complexe constituée d’acides aminés. Tout comme les cheveux et poils humains
- La laine est complètement désagrégée par le chlore pur, tandis qu’une solution contenant du chlore, par exemple, l’eau de Javel détruit les écailles de la laine situées en surface des fibres et la rende jaune.
- La laine peut plus facilement être teinte après avoir été traitée par des acides dilués.
- L’eau oxygénée a un effet blanchissant sur la laine : en effet, elle la décolore tout en préservant la fibre
La laine est anti-allergène
Sécurité feu et fumées
Concernant la réaction et la résistance au feu, elle est considérée comme « difficilement inflammable » : (c’est la seule fibre autorisée dans les boites de nuit, les trains et les avions car elle ne dégage pas de fumée toxique).
- classée M3 en France selon la norme NF EN 13 501-1 ;
- classée Bfl S1 ou Cfl S1 selon la norme européenne Euroclass EN 13 501-1
Régulateur d’hygrométrie
La laine purge l’humidité de l’atmosphère, si celle-ci est trop humide, et rejette l’humidité dans l’air, s’il est trop sec. (Sources : Woolmark, Wools of New Zealand, British wool, SNPE société Nationale des Poudres et explosifs).
Isolant thermique
Dans ses fonctions de moquettes, et aussi (pour les laines de second ordre) dans l’isolation des parois et des toitures, c’est un isolant parfaitement naturel.
Elle a un coefficient de conductivité thermique de l’ordre de 0,035 à 0,050 W m−1 K−1 et une masse volumique de 10 à 30 kg/m3.
Dans la province du Qinghai, en Chine, on transformait encore en 1990 les flocons laineux en matériau de construction. Gorgés d’eau, enroulés autour d’un pieu, ils étaient réduits à l’état de ballot, traîné derrière un cheval pendant des heures : grâce à ce traitement de choc, les fibres se tassaient et le feutre épais obtenu servait à doubler les parois des habitations provisoires d’un campement.
En Mongolie, et dans d’autres pays d’Asie centrale, comme le Kirghizstan par exemple, la laine est encore transformée en 2011 en feutre selon la technique du ballot traîné derrière le cheval. Ce feutre sert à fabriquer et isoler les yourtes, ces tentes de nomades utilisées encore aujourd’hui par la moitié de la population mongole.
Légalement, on désigne par « laine » les fibres du mouton ainsi que les fibres d’autres animaux (mais dans ce dernier cas on appelle toujours ces textiles par leur nom) dont la toison est composée de fibres kératiniques tels que la chèvre angora (dont les fibres de toison sont désignées par « laine mohair »), le lapin angora (dont les fibres de toison sont désignées par « Angora »), la chèvre dite cachemire (dont les fibres de toison sont désignées par le même terme « cachemire »), le lama, l’alpaga, le guanaco, le chameau domestique, yack, etc. La laine est utilisée dans tous les domaines du textile : vêtements, accessoires, chaussants, écoconstruction, ameublement, décoration, etc.
L’amélioration de la quantité et de la qualité de laine produite a été un thème important en zootechnie ovine, mais l’est de moins en moins avec la perte de valeur financière de la laine sur les marchés.
Par extension et abus de langage, le mot « laine » est aussi utilisé pour désigner d’autres matériaux, souvent d’origine minérale ou fabriqués par synthèse chimique, présentant des caractéristiques communes, comme leur pouvoir isolant ou leur apparence, et utilisés dans le bâtiment : laine de verre, laine de roche, laine de bois…
Comment fabriquer une couette en laine ? Nous vous proposons une visite dans notre atelier de confection, en images, en textures et en couleurs, pour mieux comprendre comment nous fabriquons nos couettes, appelées également couvertures piquées (et vous comprendrez pourquoi au fil de la lecture). Nous utilisons une machine à coudre grand format, mais traditionnellement, les couettes étaient réalisées à la main, avec les moyens du bord, de la patience et de longues soirées dédiées à la couture.
Les fournitures : du tissu serré et une nappe de laine cardée
Les tissus utilisés pour la fabrication de couettes en laine doivent être assez serrés pour empêcher la sortie des fibres de laine. Il est préférable d’utiliser un tissu coton genre percale, choisi parmi les tissus d’ameublement en grande largeur.
La laine doit être choisie sur les toisons des moutons de race genre Texel qui ont une laine très gonflante. D’autres races se prêtent à cette fabrication, mais il faut éviter les races de moutons avec du jarre qui traverserait le tissu. Les nappes devront peser de 300 g/m2 (pour une couette légère) jusqu’à 500 g/m² (pour une couette très chaude).
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Naturelle
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Douillette
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Isolante
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Chaude
Les fils à coudre seront choisis parmi des fils de coton très solides.
La coupe du tissu qui enveloppe la laine
Pour une couette de 200 cm x 200 cm, il faudra couper les deux longueurs à la fois, soit 420 cm x 210 cm. Le surplus étant calculé pour faire le gonflant de la couette. Attention, si votre tissu est moins large que 210 cm, il faudra rajouter des bandes de tissus de chaque côté de la bande centrale, un seul rajout d’un côté est peu esthétique. Compter toujours au moins 1,5 cm de couture à chaque côté. Il faut impérativement enlever les lisières qui ont tendance à tirer sur les tissus.
Repasser les coutures à plat si nécessaire et plier le tissu en deux.
Le traçage des motifs de la couette
Si vous utilisez un coton couleur foncée, vous pouvez tracer avec une craie blanche fine sans trop appuyer. Si vous utilisez un coton de couleur claire, pas de craies de couleur, cela ne part pas en frottant par la suite. On utilise un crayon à papier fin sans trop appuyer également.
À la pliure, la première couture sera à 5 cm. Sur les 2 côtés « lisière », on tracera à 6 cm et en bas de la couette à 7 cm.
Puis, on fera des rectangles à 20 cm de part et d’autres. On peut évidemment faire des dessins originaux en sachant que plus il y aura des piqûres, moins la couette sera aérée, souple et donc chaude. Chaque couture est un « pont » thermique. Les anciennes couvertures piquées étaient comme cela très cousues et donc moins souples.
Le garnissage de la couette
Pour que les coutures ne fassent pas de plis, vu les longueurs de tissu, il faut bien tendre les 2 tissus dans lesquels on va « fourrer » la nappe de laine.
Autrefois, les femmes tendaient manuellement les tissus et la laine sur des cadres spécialement conçus pour cela.
Sur la machine dite « Sauterelle », vieille machine datant des années cinquante, les deux tissus sont accrochés à la couture ou à la pliure sur un rouleau en bois avec des épingles.
On enroule les tissus sur le rouleau, puis on accroche au bout chaque tissu sur un rouleau différent, ce qui forme un cadre. Les tissus sont ensuite réenroulés sur le premier rouleau en bois.
On va ouvrir les 2 tissus avec l’aide des poids placés au plafond et mettre la nappe de laine qu’on aura préalablement égalisée. On enlève les plis, les brins de paille qui restent. On rabaisse le cadre du haut et son tissu. On tend très fort en tournant les rouleaux au plus tendu et également sur les côtés avec des sangles.
Le piquage de la couverture “piquée”
La « Sauterelle » a une tête libre et est placée sur des rails. On se déplace sur chaque côté du cadre avec le siège sur lequel on est assis, avec le bras gauche et le pied gauche. La main droite sert à guider la tête et le pied droit sert à faire fonctionner le moteur. On pourrait dire qu’on « conduit » la machine, un peu comme une voiture !
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Machine à couette
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Les coutures
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Piquage
Le plus délicat du travail commence. Pas de régulation mécanique, pas d’informatique, ce n’est que le doigté de l’exécutante qui fait la régularité. Le plus important étant de ne pas donner d’à coup. Le pied droit doit s’accorder avec la main droite qui dirige la couture. La couture est faite de vaguelettes afin d’éviter les plis, cela réparti mieux le tissu. Une fois la couette finie et détendue, les vaguelettes sont presque invisibles.
On peut coudre avec des piqûres droites pour faire des dessins spéciaux, mais cela demande une bonne dextérité.
Les fils sur le dessus sont coupés et les traçages effacés soit à la brosse à tableau pour la craie, soit à la gomme si c’est du crayon.
Le cadre n’est pas plus grand que 60 cm de large, donc une fois piqué les 60 cm, on déroule les tissus et on enroule ce qui est déjà fait. Et on retend bien sûr.
Les raccords de piqûre doivent être soignés. Pour une couette de 200 x 200 cm, l’opération est répétée 4 fois. Pour une couette de 140 × 200 cm, 3 fois.
À la fin, on détend et enlève toutes les épingles. La couette prend toute son ampleur une fois détendue du cadre.
Les finitions : fermer la couette
Les finitions consistent à enlever les surplus de tissus et de laine cardée. Puis on replie les tissus sur les bordures, on épingle partout. C’est une opération qui n’est pas si facile que ça. Les tissus ne sont jamais tendus pareil et les écarts peuvent être importants.
Pour éviter de faire des plis, le côté en face de la pliure ou de la couture des tissus, est commencé au milieu pour mieux répartir les tensions. Comme quoi, tout est affaire de tensions…
Voilà, c’est fini, il n’y a plus qu’à tester la couette, tout seul, à deux ou en famille !
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Retrouvez nos couettes en laine :
Vous partez en montagne pour faire de la randonnée, de l’escalade, du ski ou bien encore vous garder un troupeau de moutons, vous conduisez un tracteur pour les labours à l’approche de l’hiver ou simplement vous êtes frileux ? Il manque à votre garde-robe une bonne paire de chaussettes tricotées avec de la laine de pays ? Alors munissez-vous de 5 aiguilles n°3 et de 250 g de laine filée environ. Vous pouvez utiliser de vieux restes et en quelques heures vos pieds seront habillés !
Modèle de chaussettes mi-bas en pure laine vierge
Pour les tailles 37/38, 40/41 et 42/43, à tricoter avec de la laine 2 fils retordus. Ce schéma de tricotage a été testé avec la laine à tricoter de la filature Longo maï.
Les premiers chiffres sont pour la taille 37/38, les deuxièmes pour la taille 41/42 et les derniers pour la taille 42/43.
Monter 50 mailles (56 / 60) sur 4 aiguilles pour tricoter en rond. Tricoter 60 rangs (70 / 76) en côte 1-1 (1 maille à l’envers, 1 maille à l’endroit) ou encore en côtes 2-2 (2 mailles à l’envers, 2 mailles à l’endroit). Puis mettre en réserve, sur aiguille ou sur un fil, 26 mailles (28 / 30). Les 24 mailles restantes serviront à faire le talon.
Tricoter droit ces 24 mailles (28 / 30) en jersey pendant 16 rangs (18 /20) puis diviser cette bande en 3 parties. Laisser pour le milieu 8 mailles (10 / 10) et sur chaque côté 8 mailles (8 / 10) que vous laisserez en attente. Tricotez les mailles du milieu sur 15 rangs (17 / 19) en rattrapant à chaque fin de rang la première maille des deux côtés laissés en attente que l’on tricote avec la dernière maille du milieu.
Reprendre sur 4 aiguilles les 26 mailles (28 / 30) laissées en attente, plus les 8 mailles (10 / 10) de la partie du milieu dernièrement tricotée et 10 mailles (11 / 12) reprises sur les deux côtés du talon. On a donc sur 4 aiguilles 54 mailles (60 / 64).
Tricoter en circulaire, en jersey sur le bas de la chaussette la moitié des mailles et sur le dessus de la chaussette en côtes l’autre moitié des mailles. On diminue une maille de chaque côté tous les deux rangs au raccord jersey-côtes et ceci trois fois. Tricoter droit pendant 38 rangs (40 /42) au total.
Pour le bout du pied, tricoter en jersey et diminuer sur 15 rangs (17 / 19), 40 mailles (44 / 46) en laissant sur chaque côté 3 mailles non diminuées (qui vont faire l’épaisseur de la chaussette). C’est-à-dire, tricoter deux rangs droits, diminuer 4 fois dans le rang suivant en tricotant ensemble 2 mailles sur les côtés. Continuer 2 rangs droits, diminuer comme la première fois, puis 1 rang droit, diminuer un rang droit, diminuer, 2 rangs droits, diminuer puis diminuer à chaque rang. Les 8 mailles (10 / 12) restantes sont diminuées d’un seul coup en tricotant ensemble une maille devant avec celle de derrière.
On peut renforcer le talon et le bout du pied en tricotant avec un fil de coton. Une autre technique consiste à tricoter une maille sur deux en jersey et, au rang suivant, les mailles non tricotées au premier rang.
Si vous avez malgré toutes ces précautions réussi à faire des trous au talon à force de porter vos chaussettes fétiches, ou au bout vous pouvez garder le “mollet” de la chaussette et retricoter seulement le pied. Vous économiserez ainsi la laine et du temps.
Tableau des mesures suivant le tricot avec différentes épaisseurs de laine
Échantillon à tricoter : 30 mailles et 42 rangs = 10 cm x 10 cm
Tailles
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34/35
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36/37
|
38/39
|
40/41
|
42/43
|
44/45
|
46/47
|
Longueur pied en cm
|
22
|
23,5
|
25
|
26,5
|
27,5
|
28,5
|
30
|
Nombre de mailles
|
56
|
60
|
60
|
64
|
64
|
68
|
72
|
Largeur talon en mailles
|
28
|
30
|
30
|
32
|
32
|
34
|
36
|
Hauteur talon en rangs
|
26
|
28
|
28
|
30
|
30
|
32
|
34
|
Nbre mailles dessous talon
|
10
|
10
|
10
|
10
|
10
|
12
|
12
|
Mailles relevées chq côté
|
14
|
15
|
15
|
16
|
16
|
17
|
18
|
Échantillon à tricoter : 22 mailles et 30 rangs = 10 cm x 10 cm
Tailles
|
34/35
|
36/37
|
38/39
|
40/41
|
42/43
|
44/45
|
46/47
|
Longueur pied en cm
|
22
|
23,5
|
25
|
26,5
|
27,5
|
28,5
|
30
|
Nombre de mailles
|
44
|
48
|
48
|
52
|
52
|
56
|
56
|
Largeur talon en mailles
|
22
|
24
|
24
|
26
|
26
|
34
|
36
|
Hauteur talon en rangs
|
20
|
22
|
22
|
24
|
24
|
26
|
26
|
Nbre mailles dessous talon
|
8
|
8
|
8
|
10
|
10
|
10
|
10
|
Mailles relevées chq côté
|
11
|
12
|
12
|
13
|
13
|
14
|
14
|
Échantillon à tricoter : 20 mailles et 28 rangs = 10 cm x 10 cm
Tailles
|
34/35
|
36/37
|
38/39
|
40/41
|
42/43
|
44/45
|
46/47
|
Longueur pied en cm
|
22
|
23,5
|
25
|
26,5
|
27,5
|
28,5
|
30
|
Nombre de mailles
|
40
|
44
|
44
|
48
|
48
|
52
|
52
|
Largeur talon en mailles
|
20
|
22
|
22
|
24
|
24
|
26
|
26
|
Hauteur talon en rangs
|
18
|
20
|
20
|
22
|
22
|
24
|
28
|
Nbre mailles dessous talon
|
8
|
8
|
8
|
8
|
8
|
10
|
10
|
Mailles relevées chq côté
|
10
|
11
|
11
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12
|
12
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13
|
14
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Pour imprimer nos châles en laine mérinos, nous utilisons des couleurs naturelles issues de plantes cultivées dans le respect de l’environnement. Pour obtenir la couleur bleue, c’est l’indigo qui est utilisé comme pigment naturel en teinture et en impression textile. Quelles sont les plantes qui produisent l’indigo ? Comment ce pigment est-il utilisé dans l’artisanat textile ? Nous vous expliquons tout dans ce petit article.
Les plantes tinctoriales à indigo
La matière colorante bleu-violacée utilisée pour teindre et imprimer les textiles est extraite de différentes plantes, qui contiennent le précurseur du pigment indigo, l’indican (et non pas l’indigotine).
En Europe et dans les climats tempérés peuvent être cultivées plusieurs plantes à indigo :
-
le pastel des teinturiers
le pastel des teinturiers, Isatis tinctoria, originaire d’Asie centrale et cultivé depuis le néolithique en Europe. Pendant le Moyen-âge, c’était la source majoritaire de bleu en Europe pour la teinture et sa production a fait la prospérité du Lauragais et de la ville de Toulouse au XVIe siècle avant que l’indigo tropical importé ne le remplace inexorablement.
-
Récolte de la renouée des teinturiers à la coopérative Longo Maï de la Cabrery
la renouée des teinturiers, ou persicaire à indigo, Persicaria tinctoria, originaire de Chine et cultivée traditionellement en Asie orientale. Encore cultivée aujourd’hui par des artisans japonais qui perpétuent un savoir-faire millénaire, elle a été introduite en Europe au XVIIIe siècle et a connu un bref succès avant l’arrivée des colorants synthétiques car sa concentration en indigo est supérieure à celle du pastel.
C’est dans les pays tropicaux que l’indigo est produit majoritairement à partir de l’indigotier, Indigofera tinctoria. Cette plante originaire d’Orient cultivée traditionnellement en Inde, au Mali et au Yémen notamment a connu une large diffusion dans tout le domaine tropical avec la colonisation. L’indigo produit dans les plantations des Antilles, du Guatemala, du Sud des États-Unis a inondé le marché européen jusqu’à la découverte de la synthèse de l’indigo en 1897 par le chimiste allemand Adolf von Bayer.
Enfin, on trouve encore partout dans le monde d’autres plantes indigènes capables de produire de l’indigo : en Asie du Sud-est (indigo d’Assam, Strobilanthes cusia), en Afrique de l’Ouest (gara, Philenoptera cyanescens) et en Amérique du Sud (indigo bâtard, Indigofera suffruticosa).
La coopérative Longo Maï de la Cabrery dans le Luberon (Provence) produit à petite échelle de l’indigo à partir de la renouée des teinturiers qui est utilisé pour l’impression des châles.
L’extraction du pigment d’indigo à partir de la plante
Pour extraire le pigment d’indigo à partir de la renouée des teinturiers, on utilise les feuilles de la plante et un procédé chimique simple, mais néanmoins miraculeux.
Trempage des feuilles de renouée des teinturiers
En effet, l’indigo n’est pas directement présent dans les feuilles de cette plante de couleur verte que rien ne distingue de n’importe quelle mauvaise herbe. Le précurseur de l’indigo, l’indican, est invisible et soluble dans l’eau : on commence donc par faire tremper la plante entière dans un bain d’eau à 45 °C pour l’y dissoudre.
Une vive oxygénation fait apparaître le pigment indigo
Il faut ensuite ajouter de la chaux et incorporer de l’oxygène dans ce liquide brunâtre pour faire apparaître l’indigo. Celui-ci se présente sous la forme d’un pigment c’est-à-dire de particules non solubles dans l’eau. On filtre donc le liquide pour récupérer ces particules et obtenir une pâte bleue qui peut ensuite être séchée pour une meilleure conservation.
Le pigment indigo obtenu par ce procédé n’est pas aussi pur que celui obtenu par synthèse chimique : sa couleur peut subtilement varier d’une fois sur l’autre, mais sa production artisanale ne demande que peu d’énergie et n’utilise pas de produits chimiques nocifs pour l’environnement. Choisir d’utiliser des pigments naturels c’est soutenir une agriculture paysanne créative plutôt qu’une industrie chimique destructrice.
La sérigraphie : impression sur tissus de laine
La technique d’embellissement textile que nous avons choisi est la sérigraphie, elle permet d’utiliser moins de colorant que pour la teinture entière des pièces de tissus, pour un résultat très artistique. Nous préparons un article dédié à la technique de la sérigraphie sur tissus de laine.
Nos réalisations en sérigraphie sur tissus de laine en bleu indigo
Nous proposons différents châles imprimés avec de l’indigo végétal. Les collections sont renouvelées régulièrement, et nous réalisons en général moins de 10 pièces de chaque modèle, avec des motifs spécialement créés par nos graphistes. Pour commander vos pièces, ne tardez pas trop.
En savoir plus sur la teinture végétale
Différents articles sont disponibles ou en préparation sur la thématique des plantes tinctoriales et des encres végétales.
- Comment obtenir du jaune en teinture végétale ?
- Quelle plante pour obtenir du rouge naturellement ?
- Teinture végétale : comment teindre des tissus en vert ?
- Les plantes tinctoriales en artisanat textile
- La fabrication des pigments textiles
- Les différentes techniques d’application des teintures végétales
- La technique de sérigraphie sur tissus de laine en images
Les labels de qualité permettent d’évaluer la composition des vêtements et produits en laine, leur origine, mais également leurs modes de fabrication. Ils permettent aux acheteurs de s’y retrouver parmi les différents produits en laine et de faire un choix éclairé.
Pure laine vierge : une laine pure à 99,7 %
La pure laine vierge provient de la première tonte de l’animal, douce et de qualité. Le fil ne contient pas plus de 0,3 % de fibres synthétiques. Elle n’est pas recyclée. La pure laine vierge provient d’animaux vivants, en bonne santé et bien traités. Tous nos produits sont en pure laine vierge.
Laine vierge : maximum 7 % de fibres ajoutées
Le label “laine vierge” correspond à un produit auquel on a ajouté 7% d’autres fibres au maximum.
Le label Woolmark
Le label Woolmark identifie la laine de première qualité, issue de la tonte d’animaux sains et vivants. Crée en 1964, ce label assure la qualité de la laine tout au long de la chaîne de production.
Pour bénéficier du label Woolmark et apposer son logo sur les étiquettes des vêtements qu’elle commercialise, une entreprise doit faire valider ses produits dans un laboratoire indépendant et payer une licence annuelle. Les tests permettent de vérifier la composition, la durabilité, la solidité du produit et la qualité des teintures utilisées.
Woolmark propose plusieurs labels pour différents niveaux de qualité. Le label “100 % pure laine vierge” garanti une laine de première qualité. Les labels “wool rich blend” et “wool blend performance” indiquent que les produits contiennent entre 50% et 99,9% de laine vierge. La laine est mélangée à des matières synthétiques.
100 % laine ou pure laine
Ce label indique simplement la composition du textile : il contient normalement uniquement de la laine. Soyez vigilant, car cette mention ne vous dit pas s’il s’agit de laine recyclée, de moins bonne qualité, ou si elle provient d’animaux morts ou malades. Les mentions “pure laine” ou “100 % laine” sur une étiquette vous indiquent comment laver votre vêtement, mais ne garantit en rien la qualité de la laine.
Laine recyclée
La laine recyclée est une matière éco-responsable par définition. Notez cependant que c’est un label éthique, mais pas un label de qualité : la laine recyclée doit subir de nombreux traitements et elle est de qualité largement inférieure à la laine vierge.
Le label Be-wool
Le label Be-wool a été initié par Filières laines en Belgique. Son objectif est d’identifier les produits répondant a plusieurs critères, notamment l’origine, le traitement et la transformation de la laine. Elles doivent uniquement provenir de Belgique, France, Suisse, Luxembourg, Allemagne, Pays-bas et Angleterre. La laine est achetée à un prix minimum chez les éleveurs, et être de grande qualité.
Laine biologique
La laine biologique répond avant tout à des standards éco-responsables et garantit le bien-être animal. Il existe différents label biologiques, comme GOTS (Global Organic Textile Standard), Oeko-tex, Organica ou kbT.
- Élevage et de pâturages biologiques pour les moutons
- Gestion responsable des terres
- Interdiction de certaines pratiques d’élevage (mulesing, traitements hormonaux, etc.)
- Lavage de la laine
Atelier laine d’Europe
Atelier Laines d’Europe est une association qui regroupe des éleveurs et des acteurs du monde de la laine : filateurs, tisserands, tricoteuses, artisanes, chercheuses, teinturiers, etc. Son objectif est de revaloriser la filière laine, créer des liens et un réseau d’entraide, et de mettre avant les propriétés et les qualités de cette matière première. Il ne s’agit pas à proprement parler d’un label qualité. Néanmoins, les artisans adhérents à cette association garantissent l’origine du produit et les méthodes de travail. Le siège de l’association Atelier Laine d’Europe est situé à la Filature de Chantemerle.
Le “label” Longo Maï
À la Filature de Chantemerle, nous n’utilisons pas les labels de l’industrie textile : nous produisons ou achetons la laine en Europe et nous la transformons en France. S’il fallait définir notre laine, elle serait : responsable, éthique, produite en France, écologique, pure, sans adjuvants chimiques, vierge, recyclable, non teinte, naturelle, biologique, respectueuse du bien-être animal, etc. Les noms des différentes filatures européennes qui partagent notre vision de la qualité sont autant de labels qualité.
Notre laine est d’excellente qualité et c’est normal : nous avons construit notre projet autour d’une passion pour la laine, pour lui redonner sa véritable valeur. La laine de Longo Maï, après 40 ans d’expérience, c’est un label de qualité en soi. Nos clients fidèles reconnaissent notre style unique, alliance entre une matière brute et une élégance simple et efficace. Pour le constater par vous-même, il suffit de venir visiter notre usine ou de nous rencontrer sur les marchés. Nous produisons à petite échelle, avec des matériaux de qualité des pulls qui durent longtemps. Longomaï, pourvu que ça dure !
Aujourd’hui, l’industrie lainière produit principalement deux types de fils à tricoter : le fil cardé (woolen spun) et le fil peigné (worsted spun). Tout dépend des préférences du filateur, du matériel de filage disponible, des caractéristiques des races de mouton ou de l’effet recherché.
Tous les fils de laine sont d’abord cardés
Après la tonte, le triage et le lavage de la laine, le cardage permet d’aligner les fibres et de brosser la laine pour obtenir une nappe aérée et des fibres prêtes à filer. Elle peut ensuite être directement filée : on parle alors de fil de laine cardée. C’est au moment du cardage que peuvent également être ajoutées d’autres fibres, comme le mohair, le mérinos ou différents coloris de laine.
Les avantages du cardage
Le fil de laine cardée est plus gonflant et chaud que la laine peignée. Son aspect est “poilu” et parfois irrégulier. Son principal avantage est économique : en filant de la laine simplement cardée, on économise une étape sur la chaîne de transformation. Les produits en laine cardée sont donc plus accessibles. Pour la plupart des draps de laine, pour les manteaux et les vestes, et des couvertures, le filage de laine cardée est suffisant et améliore les capacités thermiques du vêtement.
Les pulls tricotés à base de laine cardée sont plus dru et plus rustiques que les pulls à base de laine peignée. Lorsque l’on dit que “la laine ça gratte”, on parle très certainement de pulls à base de fil de laine cardée. La raison est simple : le cardage n’élimine pas les fibres courtes (qui piquent) et les petits restes de végétaux “accrochés à la toison”, petite mémoire bucolique des pâturages provençaux.
La laine peignée reste donc un produit de luxe, destiné aux maillots de corps ou aux vêtements des grandes maisons de mode. C’est une matière plus onéreuse.
Le peignage : une étape supplémentaire
Le peignage est donc un cycle de traitement de la laine qui intervient après le cardage. Il nécessite des fibres longues et fines. La laine est peignée en plusieurs étapes. Elle traverse une série de peignes de plus en plus fins qui éliminent les fibres courtes, qui peuvent représenter jusqu’à 10% de la laine cardée, et la débarrassent de toutes les impuretés de type végétal (herbes sèches, etc.).
À l’issue du peignage, les fibres sont alignées, parallèles et lisses sous forme d’un ruban de fibres prêt à être filé.
Les avantages du peignage
Le peignage permet d’obtenir un fil plus doux, très régulier et lisse. Outre un aspect plus lustré des tricots de laine peignée, la laine peignée bouloche également moins vite que la laine cardée, car les fibres les plus courtes ont été éliminées.
Nous pouvons nous permettre de livrer rapidement nos couettes en laine, car nos couvertures piquées, contrairement à l’art minutieux du boutis, sont réalisées avec une machine à coudre dédiée : LA SAUTERELLE. Présentation de notre machine à coudre un peu spéciale.
Une machine à coudre de musée
D’où vient ce nom étrange de sauterelle, étonnant pour une machine à coudre ? Rien à voir avec la Grasshoper, qui signifie sauterelle en anglais. Fabriquées vers 1940 par l’entreprise Tarvaro SA à Genève, pour la marque suisse ELNA, ces machines à coudre résistantes s’étaient fait une place salvatrice dans les foyers pendant la guerre de 39-45 et la reconstruction de l’après-guerre.
Notre sauterelle à nous est une machine industrielle, et beaucoup plus rare. C’est pour ainsi dire une pièce de musée. Elle a été fabriquée par l’établissement Beyroux, à Paris. D’autres machines de ce fabricant servaient dans les années 1889, à coudre des voiles de bateaux. Celle que nous utilisons date de 1930. Sur la notice d’utilisation, il est écrit “Nouvelles machines brevetées à piquer les couvre-pieds, édredons, etc. – type Sauterelle ou éléphant.” Elle appartient à la catégorie des machines mobiles. Voyons de plus près son fonctionnement.
La sauterelle : une machine à coudre XXL
Comme on peut le voir sur la photo, la Sauterelle ressemble à une machine à coudre normale. Sa spécificité, c’est que l’on peut créer des motifs sur de grandes surfaces. Il suffit de tendre les tissus de couverture des couettes sur des rouleaux. La tête de la machine à coudre est montée sur des rails et fixée à un tabouret mobile. Cet ensemble bouge librement sur 2,60 mètres de largeur et permet à la couturière de se déplacer en même temps que la machine.
Grande maniabilité du bras pour coudre des motifs
Pour créer des motifs sur une couverture piquée, il suffit de faire preuve d’imagination. Les dessins sont d’abord tracés au crayon. Il faut cependant une bonne habitude de la machine pour coordonner la main et le pied et coudre le long du tracé.
Matelassage des couettes en laine et en plume d’oie
Le matelassage n’est pas seulement esthétique : il permet de maintenir et de répartir la matière isolante, nappe de laine cardée ou duvet d’oie, dans des zones bien délimitées pour que la répartition soit homogène. C’est ainsi que la couverture restera chaude partout dans la durée.
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Certains petits éleveurs ont quelques moutons et ne veulent pas jeter leur laine, ils se demandent quoi faire avec une belle toison de laine brute. Il n’est pas rare qu’on sollicite la filature de Chantemerle pour un don de laine de mouton ou pour du travail à façon. La réponse que nous faisons généralement, c’est que nos installations ne permettent pas de filer de si petits volumes de laine. Nous leur proposons donc en général plusieurs possibilités : s’associer avec d’autres éleveurs et trouver des transformateurs qui travaillent les petits volumes de laine ou apprendre à trier leur laine et découvrir les métiers de la transformation lainière. Il est également possible de transformer une toison sans grandes connaissances et avec très peu de matériel. Voici quelques pistes pour tous ceux qui ont la matière laine dans le sang.
Les usages domestiques de la matière laine
De très nombreux usages sont possibles au quotidien avec de la laine brute de mouton. Il n’est pas absolument nécessaire d’avoir du matériel pour laver la laine, puisque la laine sale, ou laine en suint, est utilisable en l’état pour de nombreuses occasions, notamment au jardin. La laine propre, quant à elle, trouvera de nombreux usages dans la maison.
Utiliser la laine en arboriculture ou au jardin
La laine sale peut-être utilisée dans un verger ou au jardin. Vous pouvez même utiliser de la laine souillée de crottes comme un compost, qui est plein de nutriments pour les plantes.
Laine en suint dans le jardin : comment l’utiliser ?
La laine brute non lavée peut faire un excellent paillage et remplace la paille, les écorces ou le carton dans les cultures sous paillis. En appliquant une grosse couche de laine sur la zone à traiter, vous protégez vos cultures des mauvaises herbes. Cette couche protectrice permet également de conserver de l’humidité au pied des jeunes plants, des salades, des choux, etc. En hiver, la laine est excellente pour protéger des plantes fragiles comme des rosiers ou de la verveine, veillez cependant à la protéger de l’humidité. Si vous désirez utiliser la laine comme engrais, mieux vaut la mélanger avec d’autres matières organiques plus compostables pour accélérer la décomposition, comme des déchets de cuisine ou de toilettes sèches.
La laine au verger : répulsif et fertilisant
La laine est un répulsif pour certains nuisibles opportunistes qui s’installent dans nos cultures. Les mulots et les taupes la détestent. Quelques mèches de laine sale accrochées aux branches des jeunes arbres aurait même la propriété d’éloigner le gibier. Comme au jardin, un tas de laine au pied des plantations permet d’éviter les mauvaises herbes, de garder le sol humide et, grâce à sa décomposition lente, fait un très bon engrais retard. La laine à en effet l’intérêt d’être biodégradable, lentement, mais sûrement.
La laine en isolation : une vraie fausse bonne idée ?
Les capacités thermiques naturelles de la laine, son faible coût et son impact écologique parfait nous invitent à utiliser la laine dans le bâtiment, pour isoler des constructions écologiques. Est-ce vraiment une bonne idée ?
La laine sale, par son odeur forte de mouton, est utilisée de préférence à l’extérieur, pour isoler par exemple des abris de jardin, des petits bâtiments agricoles ou des cabanons. Le principal ennemi de la laine, c’est la mite. Évitez donc d’utiliser la laine en isolation à l’intérieur de la maison sans traitement anti-mite. Comme beaucoup d’isolants écologiques, le traitement anti-insectes utilisé est l’acide borique. Cette substance n’est pas sans dangers et de grandes précautions sont requises avec la manipulation du borax.
En revanche, la laine est un très bon matériaux pour isoler des tuyaux d’eau ou de gaz, pour les protéger du gel ou éviter que du froid rentre dans la maison. Bien que la laine soit difficilement inflammable, évitez d’entourer les tuyaux très chauds ou les installations électriques sans utiliser de gaines adaptées.
Utiliser de la laine propre dans la maison : libérez votre imagination !
La laine brute lavée est une merveilleuse source d’inspiration, tant son toucher est agréable et sa texture évoque le confort et la chaleur. Voici un petit échantillon d’idées pratiques :
- Rembourrer des coussins, des poufs, des polochons, matelasser le panier du chien ou du chat,
- Fabriquer des petits objets à rembourrer, comme des poupées ou des doudous,
- Faire des ateliers de bricolage avec les enfants,
- Créer de petits objets décoratifs en feutre, et même des objets utilitaires comme des maniques en feutre par exemple,
- Tapis pour graines germées,
- Nettoyer l’argenterie ou cirer les chaussures.
La laine est très sensible aux mites. Ces insectes détestent le mouvement et la lumière. Utilisez les objets en laine et ne les stockez pas trop longtemps dans l’obscurité. Stockez les dans des sacs hermétiques avec des huiles essentielles de lavande, citronnelle, cèdre ou neem.
Comment laver de la laine brute chez soi ?
Le but de cette étape est d’enlever le suint gras présent sur les fibres de la toison. Les pailles et autres salissures partiront au cardage. Pas de recette miracle : du bon sens et de l’huile de coude.
Première étape : trempage de la laine en suint
Si vous préférez ne pas salir votre salle de bain, installez un baquet ou une vieille baignoire dehors. Mettez à tremper quelques heures la toison dans une eau tiède à 30° C. Ajoutez des cendres de bois blanches, bien consumées, qui vont se transformer en savon bio avec le gras de la toison. Mélanger délicatement et amplement. Ne perdez pas de vue que les frottements risquent de feutrer la laine, qui ne sera alors plus possible de carder ou filer.
Seconde étape : dégraissage progressif et rinçage de la laine
Il vous faudra alors plusieurs bacs d’eau avec du liquide vaisselle dégraissant : 50° C, 40° C et 30° C. Puis un bac d’eau froide. Si vous avez à votre disposition un bac à linge qui peut entrer dans une baignoire, vous pourrez garder le même bac, en changeant l’eau. Pour cela, prenez un panier à linge et percez le fond avec une perceuse pour que l’eau puisse s’écouler.
Respectez toujours le principe de ne pas frotter la laine. Trempez le bac rempli de laine dans le bac, créez un mouvement lent, puis sortez le panier de l’eau, comme d’une friteuse. Trempez alors dans le bas suivant en laissant égoutter l’eau sale entre chaque bac sans trop laisser refroidir la laine, au risque que la lanoline du suint ne se fige.
Si possible, pour le dernier rinçage dans l’eau froide, laissez couler l’eau longuement.
Troisième étape : égouttage de la laine lavée
Sortez votre panier de son dernier bain et laissez s’égoutter le gros de l’eau qu’elle contient. Pour accélérer le processus, utilisez la force centrifuge : mettez le tout dans un grand drap, comme un baluchon et tournez rapidement sur vous-même : l’eau va s’écouler en douceur.
Quatrième étape : séchage de la laine
Au bout que quelques heures, vous pouvez étaler la laine au soleil sur un grillage fin ou un tissus. Retournez-la régulièrement pour qu’elle sèche uniformément. Lorsqu’elle est bien sèche, vous pouvez la stocker dans un sac de jute et la tasser pour qu’elle soit plus facile à stocker.
Carder la laine à la main
Le cardage consiste à démêler et à aligner les fibres de la laine de mouton. Lorsque l’on carde à la main, on utilise deux brosses appelées « cardes ». Ces brosses à carder ressemblent à des brosses pour chiens : elles sont constituées de plaques en bois couvertes de pics métalliques.
Comment choisir des cardes à laine ? Il en existe de différentes tailles. Pour la laine, choisissez des cardes de taille moyenne pour commencer, avec des pics pas trop resserrés pour de la laine standard.
Mettez une couche fine de laine sur une seule des deux cardes, couvez tous les pics. Utilisez ensuite la seconde carde pour brosser la laine, toujours dans le même sens. Lorsque la seconde carde est pleine, refaites cette étape : échanger les cardes et brosser la carde pleine, toujours dans le même sens. À la fin, vous aurez les fibres de laine démêlées et “rangées” dans le même sens.
Enlevez délicatement ce petit voile de laine, roulez-le légèrement et recommencez l’opération avec un nouveau lot.
Filer la laine à la main
Le filage permet de produire des fils de laine à partir de laine cardée. Cette opération peut se faire à la main, à l’aide d’un fuseau ou d’un rouet. Ces techniques sont pratiquées depuis des millénaires. Très souvent, les bergers et les bergères filaient en gardant les moutons, un peu de laine cardée dans la besace et un rouet et une quenouille à la main.
Filer consiste à donner une torsion et une répartition régulières au fil de laine. Si vous n’avez pas encore d’outils de filage manuels, essayez de le faire à la main : tirez régulièrement sur un petit tas de laine cardée et faites tourner ce fil très fragile entre vos doigts. Vous verrez comme il est délicat de fabriquer un fil régulier et fin.
Faire du feutre à base de laine de mouton brut
La règle d’or du feutrage est très simple : savon, frottements et chaleur. Pour faire du feutre, il suffit réunir toutes les conditions que vous évitez habituellement lorsque vous lavez vos lainages. Pour bien faire du feutre, c’est une question de doigté, d’essais, d’expérience et de ratages. Connaître quelques règles et astuces permettra néanmoins d’accélérer votre courbe d’apprentissage.
Si vous désirez faire de grandes pièces de feutre, pour un tapis ou un tissus épais que vous pouvez ensuite découper, il n’est pas nécessaire de laver la laine au préalable. Retirez simplement les pailles et autres salissures qui risqueraient de s’incruster dans votre feutrage. Réunissez quelques ustensiles :
- une toison de mouton brute mais propre,
- une bâche de la taille de votre pièce à feutrer,
- deux tissus aux mêmes dimensions,
- une tringle à rideau, un manche à balais ou un long bambou,
- du savon ou de la cendre de bois,
- un arrosoir avec une pomme,
- une vieille machine à laver.
Tendez un tissus sur le sol. Disposez les flocons de laine côte à côte, aux dimensions que vous souhaitez. Vous pouvez utiliser des laines de plusieurs couleurs et créer des motifs. Attention cependant car toutes les laines ne feutrent pas de la même manière et vous risquez d’avoir des problèmes de cohésion entre chaque couleur. Pour éviter ce problème, tapissez le fond avec la laine qui semble le mieux feutrer (moins de poils durs) et mettez la couleur en sur-couche. Votre tapissage peut faire entre 1 cm et plus de 5 cm, tout dépend de l’épaisseur finale que vous souhaitez obtenir. N’oubliez pas que la taille va beaucoup réduire au feutrage : prévoyez plus large.
Préparez environ 10 litres d’eau tiède (pour commencer) avec du savon type liquide vaisselle ou savon de Marseille et des cendres de bois. Les cendres de bois peuvent suffire, car la potasse qu’elle contient se transforme chimiquement en savon avec le gras du suint que contient la toison.
Recouvrez le tapissage de laine avec le second tissu. Arrosez-le uniformément avec l’eau que vous avez préparée. Recouvrez le tout avec la bâche en plastique ou une natte. Posez votre bâton à une extrémité et enroulez délicatement le tout autour du bâton. Vous obtiendrez alors un boudin où la laine humide est prise en sandwich entre le tissu et le plastique. S’il vous reste un pan de tissus libre, il viendra se coller par capillarité, et maintiendra l’ensemble bien tenu. Vous pouvez alors commencer à rouler le boudin sur le sol, comme un rouleau à pâtisserie. Cette étape est longue. Choisissez une bonne musique dynamique et roulez en rythmes, sur une largeur de 50 cm, pour rouler toute la surface du cylindre.
Changez régulièrement le sens du boudin : dépliez l’ensemble, mettez le bâton à l’autre extrémité et enroulez à nouveau. Cela permet d’homogénéiser la densité des frottements. Tout au long du feutrage, ajoutez régulièrement de l’eau tiède savonneuse : ni trop sec, ni trop humide, vous le sentirez.
Au bout du temps nécessaire, jusqu’à une heure, vous serez surpris de voir un joli tapis feutré à la place des flocons de laine que vous aviez laissé au départ. Si vous avez une machine à laver assez grande et solide, qu’on trouve dans toutes les bonnes déchetteries, vous pouvez passer votre pièce à la machine pour intensifier le feutrage.
Comment rencontrer d’autres petits éleveurs ?
Il existe aujourd’hui, dans de nombreuses régions, des associations d’éleveurs qui souhaitent valoriser la laine de leurs moutons. Pour les rencontrer, rapprochez-vous des chambres d’agricultures, parcourez les foires locales et rencontrez les associations d’artisans. Active depuis près de 40 ans dans toute l’Europe, l’association ATELIER Laines d’Europes, Association Textile Européenne de Liaison, d’Innovation, d’Échange et de Recherche, regroupe des éleveurs de moutons, de chèvres angora ou cachemire, de lapins ou d’alpagas, des tondeurs, des filateurs, des tisserands, des tricoteurs, des petits industriels, des artisans, des artistes et des chercheurs. Tous ensemble, ces passionnées de la matière laine ont recréés une filière laine et constitué un réseau à travers l’Europe et la méditerranée.
Des transformateurs artisanaux pour valoriser les petits volumes de laine
Face à la demande, certaines filatures se sont spécialisées dans le travail à façon de petites quantités de laine. Elles proposent le lavage, le cardage et le filage de la laine brut. D’autres proposent également la réalisation de vêtements. Ces pratiques permettent aux éleveurs qui souhaitent valoriser leur laine de diversifier leurs ventes et de proposer des produits autres que la viande ou le fromage.
«Défier le temps, donner un rôle prépondérant à la matière, toujours vivante, belle et capricieuse, relier l’esprit à la matière, base essentielle d’une culture d’intelligence.»
Elément essentiel et ancien de l’habillement et de l’habitat, comme en Mésopotamie où elle était monnaie d’échange ou cadeau prestigieux, la laine a vu son rôle diminuer rapidement au 20ème siècle, comme les autres fibres naturelles. Après la Seconde Guerre mondiale, les fibres synthétiques commencent leur conquête du monde. Nylon, polyester, lycra et des dizaines de matériaux nouveaux se retrouvent aujourd’hui sur les étiquettes de tous nos vêtements. Légères, faciles à entretenir, fabriquées industriellement à partir du pétrole en quantité potentiellement illimitée, peu coûteuses et bénéficiant de bons budgets publicitaires, ces fibres synthétiques ont vite fait de reléguer la laine au rang de «vieillerie» qui gratte, les laines européennes étant déjà concurrencées depuis un siècle par les laines importées de l’hémisphère sud.
En Europe, les troupeaux ovins sont souvent de petite taille, les toisons diversifiées, colorées parfois, les fibres de finesse moyenne, au toucher rude. Les petites usines installées près des rivières au 19ème siècle transforment ces fibres en vêtements, couvertures ou matelas pour les marchés régionaux. Leur activité ralentit, puis s’arrête au 20ème siècle. L’époque est à la production de masse, à la technologie et à la vitesse.
Un autre rythme
Mais chez nous les machines ne tournent pas à ce rythme. La filature de Longo maï à Chantemerle dans les Hautes-Alpes françaises est l’une des dernières filatures de laine dans les Alpes européennes. Chaque année, la laine de 11 000 moutons environ y est transformée en pullovers, chemises, tissus, couvertures, laine à tricoter et autres puis vendue sur des marchés régionaux ainsi que parmi le cercle des amis de Longo maï.
Mais nous sommes un cas particulier. Au début des années 2000, les grandes crises de l’élevage européen renforcent le malaise et la situation s’assombrit pour le secteur! Pourtant les temps changent. Les termes d’écologie et d’environnement deviennent familiers; les consommateurs commencent à être sensibles aux idées de produits locaux, circuits courts, spécificités régionales…
Parmi les bergers et éleveurs ovins, nombre de nouveaux venus, diplômés de biologie ou d’environnement à la recherche d’une activité plus proche de la nature, beaucoup de femmes. Ils et elles s’intéressent à la laine, ce produit si peu considéré de leur élevage, avec un regard nouveau et des idées créatives.
Casser les routines
L’association ATELIER-Laines d’Europe a été créée en 1989 par dix éleveurs et artisans, dont la filature de Longo maï. Aujourd’hui, l’association compte près de 250 adhérents, individus et associations, en France et en Europe. Des milliers de personnes ont participé à nos rencontres, stages, voyages, échanges d’information ou expositions.
Contre la standardisation, l’association fait découvrir la richesse et la variété de ces laines. L’exposition itinérante «Wools of Europe», créée en 2010 et produit du partenariat entre l’ATELIER et un consortium d’industriels italiens, présente une centaine de races ovines de 27 pays européens. Des dizaines de milliers de visiteurs ont vu l’exposition en France et en Italie.
Pour combattre l’ignorance envers cette matière négligée, l’association a mis en place des formations:
- stage «initiation au travail de la laine»,
- workshops pour élèves en design textile des écoles parisiennes,
- apprentissage du tri des toisons pour les éleveurs,
- formation laine dans les écoles de bergers,
- perfectionnement pour des reconversions professionnelles,
- interventions dans les écoles primaires…
Dans cette logique, des liens se sont créés au-delà des frontières, avec des éleveurs néoruraux ou héritiers de douze générations paysannes, avec des entreprises familiales qui ont pu conserver leurs machines, avec des artisans expérimentés ou des artistes parfois déjantés, avec des ouvriers kabyles licenciés, des musées, des fermes pédagogiques, des fondus de technologie et des rêveurs. Les confrontations ne manquent pas, mais la laine reste la passion commune.
Marie-Thé
Cet article a été initialement publié dans les Nouvelles de Longo Maï
«Je n’aurais jamais cru qu’il faille autant d’étapes pour fabriquer un pull!» Les gens nous le disent souvent après leur visite à la Filature de Chantemerle. C’est la réalité: depuis le tri de la laine, le lavage, le cardage, le filage, le tricotage et la confection jusqu’à la vente, il y a une dizaine de métiers à connaître.
Et nous faisons des pulls, des tissus, des couvertures, des chaussettes… Il n’existe pas beaucoup d’autre endroits où sont élaborés tant de produits différents sous un même toit. Cela donne donc une multitude de choses à apprendre.
Bien sûr, nous avons eu quarante ans pour découvrir et apprivoiser petit à petit tous ces métiers. Maintenant c’est le moment de passer le relais aux plus jeunes et, depuis quelques années, nous consacrons beaucoup de temps et d’énergie pour essayer de les accompagner vers une autonomie.
Les approches sont très différentes: ceux qui aiment se dépenser physiquement peuvent commencer par le lavage de la laine et des tissus ou le foulonnage. Ces dernières années s’est constituée, dans ce domaine, une équipe qui reflète bien la diversité longomaïenne: y participent aussi bien des personnes des coopératives françaises de Limans (Provence) ou de la Cabrery (Luberon) que d’Ulenkrug dans le nord de l’Allemagne, ainsi que des amis venus d’autres collectifs avec lesquels nous développons de plus en plus d’échanges.
Des apprentis opiniâtres
Ceux qui préfèrent la couture débutent à l’atelier de confection. Pour cela il faut plusieurs mois et beaucoup de patience uniquement pour dompter les surjeteuses. Ce sont des machines spéciales pour coudre le tricot extensible, des machines industrielles conçues pour aller très vite. Or c’est uniquement quand on sait les manipuler pour coudre lentement qu’on est capable de faire de belles choses.
Le plus souvent nous commençons l’apprentissage par la confection de bonnets coupés dans les chutes de tricot de la fabrication des pulls. Même s’ils ont de petits défauts, ils sont très appréciés chez nous.
Le cœur de la filature est le cardage et le filage; ce sont les étapes les plus difficiles à maîtriser. Malgré leur grande taille, les cardes sont des machines délicates à manipuler et il faut surtout acquérir de l’expérience : estimer quelle laine conviendra pour quel produit, comment régler les machines pour que le fil soit vraiment adapté aux transformations prévues.
Comme nous travaillons la laine de différents éleveurs de petits troupeaux, nous devons souvent changer les réglages. Il est intéressant de remarquer que cela ne se fait pas dans la grande industrie, qui préfère des grands lots de laine très homogènes d’Australie ou de Nouvelle-Zélande.
Et puis il y a le tissage, les couvertures, les chaussettes. Pour ces dernières, la machine montre malheureusement des signes de vieillesse.
Pour faire fonctionner le tout, on a aussi besoin de mécaniciens, de tourneurs, d’électriciens, de bricoleurs,
de comptables, de vendeurs… On s’ennuie donc rarement.
Des compétences très diverses sont nécessaires
Comme personne ne peut apprendre tout cela en même temps, nous avançons à petits pas et surtout dans un
esprit collectif. Le but est que toutes les tâches soient partagées à plusieurs et que chacune et chacun ait une idée
de l’ensemble.
Récemment, nous avons initié d’autres formations pour des gens extérieurs à Longo Maï: lors des luttes contre le puçage des animaux, nous avons rencontré un collectif d’une dizaine de bergers de la région de Forcalquier. Ces jeunes élèvent des troupeaux de races de moutons différentes et tous s’intéressent à transformer leur laine. Ils ont déjà fait façonner des produits dans d’autres ateliers, pourtant ils aimeraient mieux le faire eux-mêmes, du moins en partie, et de préférence avec nous. Nous avons choisi de commencer par des couvertures piquées.
À l’atelier du Pigeonnier à Limans, en Provence, nous avons une «sauterelle», une machine qui permet d’assembler des nappes de laine cardée avec des tissus extérieurs en coton pour confectionner des couettes. Les filles de «La Sarriette» viennent régulièrement pour des stages de quelques jours et sont déjà reparties avec leurs premières couvertures qu’elles vendent pour l’instant autour d’elles et à leurs amis; elles prévoient évidemment d’élargir la vente bien plus loin.
La relève est en route!
Eva
Une couverture 100 % pure laine est un accessoire de literie précieux, un concentré de chaleur saine et naturelle. Naturellement résistante à la poussière et aux souillures, la matière laineuse est peu salissante. Pourtant, elle est fragile lorsqu’il s’agit de la laver à la machine. Quelle est la meilleure façon d’entretenir une couverture en laine pour garder cette alliée précieuse pendant des décennies ? Est-il indispensable de la laver à sec ? Peut-on laver une couverture pure laine à la main ?
Nettoyage à sec : une méthode de lavage préconisée pour les couvertures en laine
La laine est connue pour sa faculté à rétrécir facilement. Une grande pièce de tissus peut difficilement passer fans une machine à laver familiale, car si on tasse trop la laine, avec la chaleur, les frottements et la lessive, elle risque de feutrer. Votre grande couverture ne sera alors plus qu’un tapis pour chien de luxe. Le nettoyage à sec reste donc une solution à favoriser si l’on souhaite absolument utiliser une technique moderne.
Nettoyage à la main : laver ses couvertures à l’ancienne
Il est envisageable de laver une couverture en laine à la maison, dans une baignoire avec du savon de Marseille ou du shampoing, à condition d’utiliser de l’eau en dessous de 40° C et d’éviter de frotter excessivement. Laissez d’abord tremper la couverture une dizaine de minutes dans une eau tiède avec au maximum une cuillerée à soupe de détergent : l’excès de savon favorise le feutrage.
Pour laver la couverture, évitez de la manipuler, de la frotter ou de la tordre : il est préférable d’appuyer délicatement dessus pour créer un mouvement lent dans l’eau. Rincez votre couverture à la douche, en prenant garde à ne pas dépasser la température préconisée.
L’égouttage et le séchage sont des opérations compliquées si vous disposez de peu d’espace. Dans l’idéal, faites égoutter votre couverture lentement, essorez-la très délicatement, en absorbant l’eau avec des serviettes de bain, par exemple, et faites la sécher de préférence au soleil ou en plein air. Évitez scrupuleusement la tentation du sèche-linge.
Lavage en machine : tout dépend de la taille et du poids
Avant de laver une couverture à la machine avec un programme laine à froid, il est impératif de peser votre couverture. En général, une machine à laver domestique peut, selon sa taille, laver 2 à 3 kg de laine. Les grandes couvertures en laine font généralement plus de 3 kg.
Si vous souhaitez laver votre couverture dans une des grandes machines à laver d’une laverie automatique, vérifiez également le poids maximum préconisé pour la laine et si les machines permettent de laver à froid avec un programme laine. Cependant, au-delà de la question du poids de la couverture, n’oubliez pas que le tassement de tissus de laine, associé aux frottements créés par la machine, sont les conditions rêvées du feutrage.
Entretien régulier d’une couverture en laine : le soleil et le vent
La laine est une matière vivante. Il est possible de l’entretenir sans la laver. Si votre couverture n’est si tâchée, ni souillée, l’aérer au vent et au soleil régulièrement peut suffire à la débarrasser des poussières et des acariens, et à lui redonner un coup de fraîcheur. On dit souvent que la laine est auto-nettoyante. Cette propriété est liée à sa texture très particulière, et en effet, elle retient moins les odeurs que d’autres textiles.
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Pour vous permettre de bien entretenir votre couette pure laine et d’augmenter sa durée de vie, voici tous les conseils pour le nettoyage, l’utilisation et le stockage d’une couette en laine.
L’entretien d’une couverture en laine matelassée
L’entretien d’une couverture piquée nécessite une attention particulière, car elle contient une nappe de laine cardée aérée qui lui confère son gonflant. Cet “effet couette” permet de piéger l’air, garantissant ainsi une isolation naturelle et une chaleur douce et confortable. Pour préserver cet effet, il est conseillé de manipuler la couette avec soin. Les conditions de lavage, telles que la chaleur, le savon et les frottements, peuvent potentiellement modifier la texture de la laine.
Si votre couette en laine est tâchée, il est recommandé de nettoyer la tâche à la main. Utilisez une petite quantité de savon ou de lessive et frottez délicatement la tâche avec un chiffon propre ou une petite brosse à poils doux. Cela vous permettra de garder votre couette en excellent état tout en préservant ses propriétés isolantes.
Pour préserver la propreté et la fraîcheur de votre literie en pure laine, nous vous recommandons d’opter pour des housses de couette. Si vous utilisez votre couette comme dessus-de-lit, pensez à traiter rapidement les éventuelles tâches en utilisant un chiffon propre et un peu de savon doux. Par ailleurs, pour éviter les mites, veillez à un stockage approprié de votre couette hors saison, en la plaçant dans un endroit frais et sec.
Lavage en machine : un choix à éviter
Il est préférable de ne pas laver votre couette en laine à la machine. Les machines à laver familiales standard ont une capacité comprise entre 7 et 9 kg, ce qui ne convient pas aux articles volumineux comme une couette en laine. En effet, le lavage à la machine peut provoquer un tassement de la laine, entraînant une perte de volume et d’isolation.
Lavage dans des stations automatiques : une méthode à tester avec prudence
Nous procédons actuellement à des tests dans différentes stations de lavage automatique avec des machines de 14 à 18 kg (environ 100 à 150 litres de volume), adaptées aux articles volumineux. Cependant, nous ne pouvons pas vous garantir l’efficacité de cette méthode et nous déclinons toute responsabilité en cas de détérioration de votre couette. Les variations de température, de programmes de lavage et de types de lessive peuvent influencer le résultat du lavage et abîmer votre couette.
Nettoyage à sec en pressing : à considérer avec précaution
Nous vous recommandons de vous renseigner soigneusement avant de confier votre couette à un pressing pour un nettoyage à sec. Tous les professionnels ne sont pas familiarisés avec le traitement de la laine présente dans les couettes. Même en précisant qu’il s’agit de laine, il est important de vérifier les compétences du pressing et de discuter des garanties offertes en cas de détérioration qui reste sous leur responsabilité.
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Comment rénover une couverture piquée d’occasion ?
Retrouvée dans un grenier, achetée sur une brocante ou précieux héritage de famille, les couvertures piquées anciennes ont parfois besoin d’un petit coup de jeune pour trouver leur place dans votre linge de maison. Comment remettre en état une couverture piquée ancienne ou d’occasion ou comment nettoyer une couverture piquée ancienne ? Difficile de répondre en général, car la rénovation et l’entretien se font au cas par cas. Pour comprendre comment entretenir une couette en laine, il est nécessaire de savoir comment elle est fabriquée et quels matériaux la composent.
Réparation d’une couette en laine : matériaux et étapes
Une couette en laine est composée d’une nappe de laine et d’un tissu extérieur. Pour maintenir la nappe sur toute la surface de la couette et lui donner du gonflant, il est nécessaire de coudre des motifs sur toute la surface de la couverture piquée, ce matelassage peut être réalisé de différentes façons. Le fabricant de couverture piquée peut travailler à la main (c’est tout l’art du bouti) ou à l’aide d’une machine spéciale appelée sauterelle.
Une couverture piquée ancienne peut avoir principalement deux problèmes :
- le tissu extérieur est tâché ou abîmé ;
- le rembourrage, ici la laine, est feutré, mité ou détérioré.
Dans le premier cas, il est possible de recouvrir la couverture d’un nouveau tissu. Il peut être parfois difficile de piquer selon l’épaisseur de la couette. Si vous souhaitez reproduire les motifs à l’identique, c’est un travail très long, mais passionnant. Vous devrez faire ce travail à la main, car les machines à coudre capables de prendre de grandes largeurs de tissus épais sont rares.
Dans le second cas, et seulement si le tissu extérieur est en très bon état, vous pouvez envisager de changer les nappes de laine. On peut les acheter dans de nombreuses filatures. Vous devrez alors découdre entièrement tout le matelassage. La difficulté sera ensuite de piquer au même endroit du tissu, des deux côtés, afin de ne pas laisser visible les anciens trous de couture.
Vous l’aurez donc compris : restaurer une couverture piquée ancienne n’est pas un petit chantier. La réfection de couvertures piquées était pratiquée autrefois, lorsque tout se réparait, car on ne jetait rien. Le temps avait une autre valeur. Aujourd’hui, l’attachement aux objets anciens est émotionnel. Si vous réalisez que la rénovation de votre couverture piquée n’est pas réaliste, remplacez tout simplement cet objet par une couette en laine en bon état, fonctionnelle et confortable. L’utiliser au quotidien vous permettra de renouer avec le quotidien de vos ancêtres et des personnes qui ont jadis apprécié la qualité simple de ces couvertures piquées.
Pour en savoir plus, lisez cet article sur la fabrication d’une couette en laine.
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Dans l’industrie textile, les vêtements en laine sont traités chimiquement pour lutter contre les mites. Ces produits phytosanitaires sont des produits toxiques rémanents, qui restent dans les fibres des années et des années. Et c’est problématique car les vêtements en laine, comme les pulls, les vestes, les manteaux ou les bonnets sont souvent portés très longtemps, et nous gardons nos couvertures toute une vie ! Il est donc souhaitable de lutter autrement que par des produits chimiques pour se prémunir de la toxicité des produits anti-mites ! Les produits en laine de la filature de Chantemerle ne sont pas traités avec des produits anti-mites, ce sont des produits naturels non-toxiques. Il est donc important de bien protéger ses tricots et tissus en matière laine de l’appétit féroce des mites, de leurs œufs et de leurs larves.
Mieux connaître l’ennemi : les mites et leurs habitudes
Les mites des vêtements sont des petits papillons qui vivent à peine deux semaines : se reproduire et pondre est donc pour elles une urgence vitale pour l’espèce. On peut penser que les infestations de mites dans les régions tempérées sont liées à la vie moderne : dans un environnement chauffé en permanence, plusieurs générations de mites se succèdent au cours de l’année. En effet, en dessous d’une certaine température, le cycle de reproduction des mites se concentre sur la période estivale.
Les mites sont visibles. Ces petits papillons de couleur légèrement dorée volent librement dans la maison. À la nuit tombée, les femelles vont pondre leurs œufs dans les lainages ou les toisons des moutons. Il faut 10 jours aux œufs pour éclore en petites chenilles de couleur blanchâtre. Ce sont ces larves de mites qui vont se nourrir des fibres de vos chandails préférés pour faire leur cocons.
3 conseils pour bien stocker ses vêtements en laine
Lorsque le printemps pointe sont nez et qu’il est temps de remiser les vêtements chauds, c’est également le moment où les mites sortent de leur léthargie pour recommencer le cycle de ponte. Il est donc essentiel de mettre tous ses efforts dans une bonne prévention anti-mite. La déception est trop grande, lorsque revient l’hiver, de retrouver ses pulls préférés criblés de trous !
Premier conseil : pour ne pas attirer les mites, stockez des vêtements propres
Les mites adorent l’odeur de l’homme alors mieux vaut éviter de garder vos vêtements portés dans un placard sans y toucher de long mois. Stockez des vêtements propres. Lavez de préférence vos pulls, vestes, bonnets et chaussettes avant de les stocker. Si vous avez une centrale-vapeur, ou même un fer à repasser, un simple repassage à la vapeur peut détruire les œufs de mites.
Deuxième conseil : choisissez des contenants hermétiques
Stockez vos lainages pour le prochain hiver dans des cartons, des boîtes ou des sachets plastiques étanches et bien fermés. Certains contenants sous-vide permettent également de réduire le volume de stockage de vos lainages.
Troisième conseil : les odeurs qui éloignent les mites
Dans les sachets et les boites de stockage, rajoutez des essences de lavande, du bois de cèdre, du bois de cade, toute odeur un peu forte qui déplaît aux mites. Ces produits ne sont pas des insecticides mais des répulsifs reconnus et efficaces
Comment laver les tricots et les pulls en laine ?
En principe tous les tricots peuvent être lavés en machine à condition d’avoir une machine avec un cycle spécial laine (pas de rotation, mais un balancement lent). Il ne faut pas mettre trop de lessive moussante qui fait feutrer la laine. Par sécurité, nous préconisons un lavage à la main et un séchage à plat pour éviter la détente du tricot.
Comment laver du tissu de laine ?
Pour bien laver les articles de confection en tissu (robes, vestes, pantalons, chemises en laine), éviter d’utiliser le lave-linge qui accélérera encore le feutrage. Laver le vêtement à la main et le sécher sur un cintre. On peut ensuite le repasser à la vapeur. Sinon, l’amener dans une laverie professionnelle.
Comment entretenir une couette en laine ?
Attention, pas de lavage en machine, car la plupart des machines familiales sont trop petites et font feutrer la laine à l’intérieur de la couette. Pour laver une couette en laine, vous devez la nettoyer à la main et séchage à l’air, soit à la laverie professionnelle (mention spéciale à la laverie pour préciser qu’il y a de la laine à l’intérieur).
Comment tenir les mites à l’écart de vos vêtements ?
Les produits en laine de la filature ne sont pas traités anti-mites. Les produits phytosanitaires employés par l’industrie pour lutter contre les mites sont des produits toxiques rémanents (qui restent dans les fibres des années et des années). Comme on porte longtemps les pulls, les bonnets et encore plus longtemps les couvertures… il est préférable de lutter contre les mites autrement que par des produits chimiques !
Premier conseil : laver avant de stocker
Les mites adorent l’odeur de l’homme alors mieux vaut éviter de garder vos vêtements portés dans un placard ou sur un porte-manteau sans y toucher de longs mois, surtout l’été.
Deuxième conseil : choisissez un stockage hermétique
Quand vous stockez vos lainages pour le prochain hiver dans des cartons, des boîtes, laver les avant, passez-les à la vapeur (repassage) et mettez-les dans des sachets plastiques étanches et bien fermés.
Troisième conseil : mettre des produits répulsifs
On peut ajouter dans les sachets de stockage, des essences de lavande, du bois de cèdre, du bois de cade, toute odeur un peu forte qui déplaît aux mites.
Quatrième conseil : laissez faire la nature
Si rien n’y fait, mettez des bandes collantes (on en trouve dans les magasin bio) enduites d’hormones pour attraper les reproducteurs qui volent. Si vous trouvez des larves, mettez le lainage au congélateur 48 heures. Vous pouvez également acheter des trichogrammes, ce sont des petits insectes qui mangent les œufs des mites.
Votre pull préféré fait des boulettes disgracieuses et perd peu à peu son bel aspect lisse et soyeux ? C’est un problème habituel des tricots : au bout d’un moment, après quelques lavages ou quelques mois de port intensif, le pull bouloche. Est-ce normal et comment l’éviter ?
Les fibres de laine trop courtes tentent de s’échapper du pull
Le boulochage est à la fois un phénomène naturel ET un problème de qualité de la fibre de laine.
Que les brins de laine les plus courts sortent du fil et du tricot avec le frottement, c’est inévitable. Ce qui pourrait être amélioré en revanche, c’est la longueur des fibres, et sur ce point, seul le fabricant peut intervenir, en sélectionnant des fibres longues pour fabriquer un fil solide et durable. D’autres interventions sur la chaine de production peuvent également permettre de limiter la prolifération de bouloches : peigner le fil au lieu de le carder et choisir un fil résistant dont les fibres ne risquent pas de se raccourcir en cassant.
L’arme anti-bouloches de l’industrie textile
Les industriels qui cherchent à réduire les coûts de production en passant à la trappe la sélection de fibres de laine de qualité ont une méthode secrète et de moins en moins avouable : les traitements chimiques (résines, adoucissants, silicone). Il existe également des traitements enzymatiques, moins polluants, mais le meilleur moyen d’éviter les bouloches, c’est de choisir des fibres longues issues de brebis en bonne santé.
Le saviez-vous ? La tonte annuelle des brebis avant la mise-bas et la période de lactation, qui fragilise la fibre, permet d’obtenir des fibres régulières et plus longue.
Les bouloches sont-elles nécessairement liées à une mauvaise qualité du pull ? Non, les bouloches qui apparaissent dès les premiers lavages sur un pull de qualité plutôt naturelle sont tout à fait normales. Cela signifie que les fibres les plus courtes sont éliminées et qu’aucun traitement chimique n’a été appliqué sur le pull. Normalement, si le ratio de bonnes fibres longues est suffisant, les bouloches vont disparaitre rapidement et votre pull va garder un aspect soyeux au fil du temps. En savoir plus sur la qualité de la laine.
Prévention et traitement : comment vaincre les bouloches ?
Les frottements sont le premier déclencheur de bouloches, qui apparaissent d’abord là où le vêtement subit le plus de contacts : manches, bas du pull, etc. Arrêter de bouger n’est pas un moyen de prévention pertinent. En revanche, dans la machine à laver quelques précautions peuvent être intéressantes pour éviter les frottements comme mettre le pull à l’envers ou ne pas trop remplir le tambour (vous éviterez également le feutrage). Supprimer les agents lavant trop agressifs est également une bonne solution pour éviter de fragiliser la fibre.
Lorsque les bouloches sont installées sur le pull, il est possible de les raser avec un petit appareil spécial avec une grille qui empêche d’attaquer les bonnes fibres du tricot. Évitez de tirer sur les fibres en retirant les bouloches à la main.
Pour conclure, si vous avez une phobie des bouloches :
- évitez les pulls de mauvaise qualité,
- prenez soin de votre tricot,
- préférez la laine peignée,
- choisissez des pulls en laine mérinos, naturellement fine et résistante,
- prenez un pull avec une maille bien serrée.
Les stages de tonte à Longo maï sont devenus une tradition. Prenons le temps d’un regard en arrière. À la coopérative de Longo maï-Le Pigeonnier, à Limans en Provence, nous avions, en 1976, année de la sécheresse, un troupeau de 160 brebis Mérinos d’Arles, un de 150 Bizet en Ardèche et un de Noir du Jura et de Roux de Berne en Suisse. La même année nous avions acquis la filature de Chantemerle près de Briançon dans l’intention de revaloriser les diverses laines par la transformation et la vente directe
À l’époque, en France, les coopératives régionales de collecte et de classement des laines pour un paiement à la qualité aux éleveurs s’effondrent les unes après les autres. La concurrence des grands pays producteurs lainiers mondiaux et des fibres synthétiques lamine les productions hétérogènes en France et en Europe.
L’industrie lainière délocalise, les petites filatures ferment. Cet automne-là, Christian Destouches et sa compagne Odile nous rendent visite au Pigeonnier suite à notre appel à créer des solidarités avec les éleveurs victimes de la sécheresse, pour acheminer des fourrages ou trouver des pâturages disponibles.
Transmettre des savoir-faire
Christian est alors le dernier expert lainier et responsable du service laine à l’ITOVIC (Institut Technique Ovin Caprin). Depuis plusieurs années, il a introduit la méthode de tonte «Bowen» par des stages – gratuits à l’époque – destinés aux jeunes éleveurs, bergères et bergers sortis des écoles et autres «néo-ruraux». Ainsi notre projet de relance de la filière laine l’intéresse-t-il vivement. Il y voit l’application concrète de son combat, en reliant les actrices et acteurs de cette filière : élevage, tonte, lavage, feutrage, matelassage, filage, tissage, tricotage, etc. Le tout à échelle humaine. La connaissance de cette matière et les savoir-faire pour sa transformation et avant tout la tonte, qui en est la récolte, nous manquent. Christian nous propose spontanément de faire un stage d’initiation à la tonte sur notre troupeau mérinos.
La tonte est une récolte
Fin février 1977, lors du premier stage de tonte dans la bergerie du Pigeonnier, il y avait une dizaine de stagiaires, dont la moitié de Longo maï (nous préparions des équipes de tonte autour de nos fermes coopératives pour approvisionner la filature). Christian Destouches animait la session par ses explications et ses nombreuses recommandations sur la valeur et les qualités : «Source de création infinie et de confort pour l’humanité, moteur de civilisation, la laine doit vivre et faire vivre». La tonte est une récolte dans le plein respect de l’animal et de sa toison.
On utilisait des machines à moteur dans la poignée avec des peignes étroits, ça chauffait pas mal et le satané fil électrique s’entortillait autour des pattes ! Christian, inlassablement, avec une canne en bambou, indiquait une mauvaise position par-ci, une fausse coupe par là, bref il encourageait souvent, prévenait et félicitait le mérite des participants.
Il discutait avec chaque stagiaire sur les motivations de chacun, les perspectives, ouvrait des opportunités de travail, indiquait des contacts pour des embauches. Depuis, nous avons effectué ce stage chaque année, au Pigeonnier et quelquefois au Mas de Granier en Crau, en y ajoutant le tri des toisons en différentes qualités pour la filature.
Sur quarante années, nous avons accueilli près de 500 stagiaires qui ont, plus ou moins artistiquement, décoiffé quelque 10 000 brebis sous la bienveillance de six ou sept formateurs. Que tout ça dure encore longtemps, c’est le sens de «longo maï» en provençal.
Hervé
Cet article est paru dans les Nouvelles de Longo Maï, en 2017.